ARNAUD SCHNEIDER

JOURNÉE DES PLANTES DE CHANTILLY

DESIGNER PAYSAGISTE

SCULPTEUR, CHARMEUR DE MÉTAL

Salon International du Patrimoine Culturel au Louvre 2021

jardin des simples vertical -

Invité au Louvre par "le Geste d'Or", au Salon International du Patrimoine Culturel, je présenterai  une Sculpture Végétale associant "l' utile et l’agréable ".

Je créer un Écosystème à la verticale, réalisant une symbiose d'essences.

Seront présentes sur cette Sculpture: des Plantes Aromatiques et Condimentaires qui seront cultivées sous forme de Permaculture, nourries par ce qui est nommé "déchets verts ".

J'exploite cette matière Végétale, permettant de nourrir la Sculpture, les Insectes et les Végétaux.

Concernant le réchauffement climatique, l’objectif :"le Vert en Ville ": la Sculpture n'atteindra pas les 35° en  plein soleil.

J’obtiens ainsi une surface végétale de 4m2 pour une emprise de 0,25m2 au sol  inversant  rapidement le bilan carbone de l’opération.

Une évolution en vue de baisser les températures en Ville tout en absorbant le carbone présent.

INTRODUCTION

Dans une famille d’artistes, de collectionneurs et d’amoureux des vieilles pierres est né Arnaud Schneider. Les petits cailloux semés dans sa vie ont mené son chemin vers de grandes réalisations, à la fois par leur taille mais aussi par leur capacité à  s'intégrer dans l'espace.

Arnaud travaille le métal de récupération. Il le coupe, le galbe, le soude, le polit  et puis laisse l’oxydation naturelle faire son chemin. Les couleurs dansent et Arnaud stoppe le mouvement quand il ressent la couleur et les motifs. La rouille, il l’invite, la désire, la dompte et en fait le support de sa création. Il avait rêvé à ses débuts de faire de la rouille un produit de luxe. C’est aujourd’hui le cas. Arnaud Schneider expose dans les endroit les plus prestigieux et parfois inattendus (Le Louvre,Versailles, Plage de trousse-chemise sur l'île de Ré)

Une enfance dans l’art

« Il m’a offert de la poésie »

« Le temps de l’art »

Opération restauration du patrimoine

Arnaud avait 5 ans quand il a reçu un cadeau d’anniversaire atypique. « Mon parrain est arrivé avec, dans une brouette, une tête en pierre qu’il avait sculptée. Il était marbrier,  et sa passion c’était la sculpture. Il reprenait des techniques anciennes… ce jour-là, il m’a offert de la poésie. »

Rapidement baptisé Monsieur Pierre, cette tête aux yeux creux dans lesquels les enfants faisaient brûler des flammes bleues à la nuit tombée a été certainement sa première rencontre avec l’art, pas celui des musées, mais celui qui reste à portée de tous, qui se caresse et qui s’inscrit dans un paysage

Et puis Arnaud grandit, entouré d’un papa qui collectionne les cartes postales  anciennes et d’une maman qui chine à temps perdu les vases et les pots en terre cuite.

Elle court les marchés de potiers et éduque l’oeil de ses enfants. Dans la foule des propositions sur les étals des artisans, ils doivent observer, choisir la pièce qui leur plaît le plus et argumenter leur préférence. C’est un jeu de piste, une chasse au trésor qui  construit l’esprit critique d’Arnaud.

La famille prend « le temps de l’art » sans forcément dépenser beaucoup, ils font les puces du canal de Lyon, parcourent les galeries simplement pour voir du beau et en donner à  voir à leurs enfants

Et puis arrive LA chapelle. Le papa est passionné d’archéologie, il donne du temps à des chantiers amateurs et apprend que la chapelle en face de la maison familiale allait être démolie car laissée à l’abandon. Il créé une association de sauvegarde et embarque femme et enfants dans des années de restauration. La porte de la maison est ouverte aux artistes, artisans, la vie est un peu bohème et les enfants de la famille se nourrissent de toutes ces rencontres.

Pour la petite histoire, alors que des ouvriers veulent effectuer un raccordement juste à côté de la chapelle, ils creusent une tranchée, Arnaud farfouille et découvre des sarcophages ! Le chantier est à l’arrêt pendant six mois, trois sépultures de pélerins de Saint Jacques de Compostelle sont découvertes.

À l’école, Arnaud trouve les solutions aux exercices de mathématiques sans prendre le circuit classique de la formule, des lignes posées et des tracés compliqués. Arnaud ne rentre pas dans le moule. En observant la nature, il apprend les maths,  découvre le nombre d’or de façon intuitive et ce sont ces quelques chiffres qui vont bouleverser sa vie.

Le temps de la formation

Les formations et les stages suivis par Arnaud Schneider lui ont permis de construire l’artiste atypique qu’il  est aujourd’hui. Il pioche un peu d’un côté, un peu de l’autre. Il s’est construit en observant mais  aussi en puisant le meilleur de chacune des personnes qu’il a  rencontrées

De l’aquaculture à la culture

Adolescent, Arnaud bouture, greffe avec le voisin, aime les écosystèmes et se lance à l'heure des choix d’orientation dans une formation aquacole à Annecy. Tant qu’à élever des  poissons autant manger du caviar, il réalise son stage dans une esturgeonnière. Il y  découvre des pratiques qui ne lui conviennent  pas, refuse les concessions et file en  BEP production florale et légumière.  En fin de bac professionnel, il part en stage sur  l’île de Ré. Il rencontre un ancien chef  cuisinier dans un palace qui lui apprend  à travailler avec la nature, sans engrais  chimiques, en faisant sécher les algues  pour enrichir la terre d’intrants  naturels. Le cadre est magnifique,  inspirant. Il y rencontre un  neurochirurgien qui a besoin d’un  coup de main pour faire son jardin et  il a carte blanche. Alors Arnaud  pioche dans sa formation aquacole pour créer des pièces d’eau, dessine  son espace, effectue ses plantations et  De l’eau et de l’art, bassin et sculpture aménagé  dans un domaine du Beaujolais - 2015. Arnaud balaye sa formation entamée, la remplace par une autre en création paysagère et  se balade de jardins en jardins pour s'inspirer et construire son idéal de jardin  imaginaire au fil des rencontres. Il a 17 ans quand le pouce levé il se rend à  Chaumont-sur-Loire où il expose aujourd’hui. De bonnes étoiles ont croisé sa route,  commence à raviver sa passion pour  les jardins.

Cap sur la création paysagère, la naissance d’une passion pour les extérieurs

Arnaud balaye sa formation entamée, la remplace par une autre en création paysagère et se balade de jardins en jardins pour s'inspirer et construire son idéal de jardin imaginaire au fil des rencontres. Il a 17 ans quand le pouce levé il se rend à Chaumont-sur-Loire où il expose aujourd’hui. De bonnes étoiles ont croisé sa route, Il se souvient « les personnes qui m’ont pris en stop quand j’allais à Chaumont ont trouvé ça tellement génial qu’un ado aille à un festival des jardins qu’ils ont changé leur route pour me déposer devant l’entrée. Maintenant j’y expose …

Le temps de la professionnalisation

Après sa formation Arnaud pensait partir ramasser des pommes en Australie, voir du  pays, voyager… le travail l’a rattrapé, son maître d’apprentissage l’a rappelé pour qu’il  reste travailler chez lui. Huit ans et huit mois à dessiner et réaliser des jardins pour les autres, à partager de grands débats sur l’esthétique et en même temps à rêver de poésie et  de sculpture…

Des jardins hors sols, des vases sur mesure

Tout doucement naissent dans la tête d’Arnaud, ces petits mondes de nature qu’il aime  imaginer. Le patrimoine, l’aquaculture, la création paysagère, la sculpture, la passion  de sa mère pour les vases… dans le chaudron les idées bouillonnent et un jour naît une  idée de pot, de bacs où les plantes trouveraient toutes les ressources pour se développer avec des réserves d’eau… Le défi technique est relevé, Arnaud  permet aux plantes de grandir avec le meilleur, ses bacs font gagner un arrosage sur deux,  ils sont dans l’air du temps dès leur création et ne cessent de conquérir le coeur des  amoureux du design.

Dès le début le métal prend le dessus, fruit de  récupération il séduit Arnaud par la transformation naturelle que réalise la rouille.

L’oxydation fait naître des couleurs, des formes, de l’imprévisible et Arnaud acquiert une  certitude « de la rouille j’avais envie de faire un produit de luxe. » Quelques années plus  tard il réalise le logo d’une grande marque de produits de luxe en sculpture de la taille d'un homme.

Paysagiste, artisan, artiste

Des vases à la sculpture il n’y a qu’un pas. Arnaud plie, galbe ces ferrailles de récupération, teste les oxydations, les patine, il invite la rouille et la fixe quand il a obtenu le résultat  esthétique qu’il espère. Rapidement ses pots deviennent des ondulations, les courbes  deviennent féminines. Arnaud s’appuie sur ce qu’il connaît depuis toujours pour créer.

L’architecture l’inspire, il a tellement parcouru de châteaux, d’églises, de chapelles, vu la  nature s’immiscer dans les vestiges des hommes, la ferraille se teinter de pourpre, de doré,  qu'il intègre naturellement la rouille à son processus créatif. Au passage, il  attrape dans tout ce qu’il voit des proportions et des courbes

Les courbes féminines l’inspirent

La nature, les monuments anciens sont source d’inspiration, les femmes aussi. Arnaud demande à ses muses de poser. Il les met en lumière, projette leurs silhouettes, trace leur courbes qu’il reprendra dans ses sculptures.

De ces totems aériens qui s’élèvent vers les nuages, se dégage une sensualité infinie, parfois insaisissable tant la courbe ne représente rien de figuratif. Mais l’ensemble touche,  émeut. Arnaud recherche avant tout à faire entrer en résonance son travail et les lieux qui  accueillent ses sculptures. L’eau est le miroir préféré de l’artiste. Ses sculptures se doublent de leurs reflets, et révèlent alors des images miroirs qui éveillent un autre imaginaire.

Une curiosité insatiable

En formation depuis toujours, Arnaud apprend de ce qui l’entoure de façon empirique.

Pour y ajouter un soupçon de théorie, pour asseoir son intuition mais aussi par curiosité  et  plaisir de faire de nouvelles rencontres, Arnaud s’est inscrit aux Beaux-Arts de Lyon l’an  dernier. Il a choisi d’apprendre les techniques du XVIII ^ème siècle en terre cuite.

LE LIEU DE L’INSPIRATION

« Depuis l’âge de 14 ans je me dis, un jour j’aurai un moulin, un pigeonnier et une  chapelle, ça y est j’ai ma chapelle. » Il fallait au moins un lieu aussi atypique à Arnaud  Schneider pour abriter sa création. A Blacé dans le Beaujolais il a trouvé au hasard des  recherches sur la toile un ancien pensionnat et son rêve : une chapelle qui a été  désacralisée.

Le lieu a été abandonné avant la seconde guerre mondiale et il offre les « bonnes  vibrations » que recherchait le créateur. Il est allé gratter le béton pour retrouver la pierre  et a tout fabriqué lui-même, profitant de cette coquille vide, pour installer son lieu de vie  et son atelier à son image. « J’adore l’art nouveau, je me suis régalé. » explique Arnaud,  auteur d’un sèche-serviette unique et insolite.

Les matériaux bruts se mêlent, et le métal et ses patines sont les bienvenues partout, y compris sur le sol.

La nature est sa galerie d’art. Il y installe ses sculptures aux courbes sensuelles qui se fondent à merveille dans le paysage, jouent avec les vagues et toisent les châteaux. Si le travail d’Arnaud Schneider a su accrocher l’oeil des plus avertis, c’est que ce dernier s’est construit un parcours atypique, sans concession. Arnaud a l’âme d’un poète, acheter une de ses œuvres c’est aussi « acheter un bout du bonhomme. »

Arnaud est paysagiste avant d’être sculpteur. Il comprend la nature et réalise avec le  métal des vases et des bacs à plantation qui retiennent l’eau et isolent les plantes pour qu’elles s’épanouissent dans les meilleures conditions et le plus bel écrin

POUR EN SAVOIR PLUS

Prix et Distinctions

❖ Prix du magazine Avantage aux Journées de la Rose à Fontaine Chaalis dans  le parc de l’Abbaye royale en juin 2017

Récompense des Restaurations Remarquables par le Geste d'Or pour la réalisation  de la Flèche en Hommage à la Flèche de Notre-Dame de Paris. Remise de ce Prix par M. Pascal Payen-Appenzeller (Directeur Général Délégué du Geste d'Or)  lors du Salon  International du Patrimoine Culturel au Carrousel du Louvre en Octobre 2019.

❖ Citation et remerciement de la Maison Chanel pour la réalisation du Logo Chanel  lors du Prix qu'ils ont reçu à Jardins Jardin au Jardin des Tuileries en Juin 2019.

❖ Prix de l'Art de Vivre au jardin lors de la fête des plantes rares au  Château de Saint-Jean de Beauregard en septembre 2021.

❖ Prix mérite de La Carnière pendant la Foire aux Plantes rares de Saint Priest  (69) en mars 2017

❖ Prix des Tissages Perrin pour le " Stand qui invitait le plus au Voyage » lors de la  fête des Plantes Rares au Château de la Pupetières à Châbons (38), organisée par Aymar de Virieu. Prix du Carré Hermès en Septembre 2019

❖ Trophée de l'Excellence de la CCI du Beaujolais en Octobre 2021.  Remis au Parc Expo lors du Salon "Entreprendre"

https://www.lartaujardin.com/

https://www.lartaujardin.com/sculptures-mobilier

Je crée des sculptures souvent monumentales, des pièces de mobilier, des accessoires pour l’extérieur. Je travaille beaucoup le métal, si possible recyclé, mais parfois aussi le bois et la pierre. Chacune de mes pièces est créée aux mesures des espaces naturels auxquels elles apportent un supplément d’art.

https://www.lartaujardin.com/autour-de-l-eau

Exposition personnelle au Château de St Jean Beauregard, pendant les Journées du Patrimoine les 18,19 septembre 2021.

Le Château de St Jean Beauregard et les Journées du Patrimoine sont un écrin exceptionnel pour faire dialoguer mes œuvres avec l’Histoire, l’Architecture et la Nature. Mes pièces ont été ainsi exposées dans des lieux évocateurs du château, dans cette volonté de questionner la spécificité du lieu et de pénétrer dans un univers poétique ; questionnement prolongé par l’utilisation de matériaux produits localement ou directement prélevés dans le parc : bois, végétaux, fleurs.

Pour cela, mes créations sont façonnées en symbiose avec les lieux dans lesquels elles sont exposées et tissent des liens avec le pigeonnier, le potager et les courbes environnantes sans cesse renouvelées avec les paysages. J’utilise des matériaux recyclés et/ou de provenance locale et j’essaie d’obtenir un bilan carbone neutre.

Aussi, pendant ces journées, j’ai organisé un atelier initiation au bouturage accessible à tous; les visiteurs ont pu faire une bouture afin de bien comprendre la technique et pouvoir le refaire plus tard.

Selon le choix du visiteur, ils sont repartis avec leur bouture pour la voir pousser.

Ou bien elles ont été repiquées dans la forêt du Château pour contribuer au renouvellent de la forêt.

Le bilan de cette Grande Première fut très positif, les sculptures étaient en harmonie avec le lieu au point qu’elles auraient pu y rester. L’atelier bouturage a eu aussi beaucoup de succès auprès des grands comme des petits.

Dans l’avenir, continuer à garder ce qui me tient tant à cœur depuis toujours : être en symbiose avec le Végétal, l’Art et le Patrimoine! Exposer dans des Lieux Inattendus !

INFORMATIONS PRATIQUES

Arnaud Schneider

https://www.lartaujardin.com/

211 Rue de l'Ancien Pensionnat

69460 Blacé

Tél : 06 21 92 12 27

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