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HISTOIRE, PATRIMOINE, PEINTURE, SCULPTURE, PERFORMANCE,

Blak Rainbow : l’art de Dylan Mooney

Blak Rainbow : l’art de Dylan Mooney
Blak Rainbow : l’art de Dylan Mooney
Blak Rainbow : l’art de Dylan Mooney
Blak Rainbow : l’art de Dylan Mooney
Blak Rainbow : l’art de Dylan Mooney
Blak Rainbow : l’art de Dylan Mooney
Blak Rainbow : l’art de Dylan Mooney

AMBASSADE D'AUSTRALIE - PARIS

 

Une exposition de la National Gallery of Victoria

> Du 15 novembre 2023 au 24 mai 2024

L’exposition proposée par la National Gallery of Victoria présente trois ans de travail de cette nouvelle et audacieuse voix de l’art aborigène.

 

Blak Rainbow présente trois années de travail de Dylan Mooney, artiste des îles Yuwi, du détroit de Torres et des mers du Sud, né en 1995 et originaire de la région de Mackay, dans le nord du Queensland australien.

Mooney est fier d'appartenir à un groupe d'artistes émergents du mouvement « blak ». Le travail de Mooney se penche sur les questions urgentes de notre époque telles que l'identité, le désir et la représentation des peuples des Premières nations.

Mooney utilise son art pour porter des voix souvent ignorées. Artiste interdisciplinaire dans l'âme, son œuvre couvre la peinture, la gravure, la sculpture, l'illustration numérique et le dessin. Un thème récurrent dans sa pratique est la représentation de l'amour queer au sein des communautés non blanches, preuve de son engagement à revitaliser la représentation de ces cultures.

Mooney exploite la puissance des médias numériques pour créer des illustrations à fort impact aux couleurs vibrantes et saturées qui font écho à son vif intérêt pour la politique, l'activisme et la fusion de la technologie numérique et du commentaire social.

 

A propos,

National Gallery of Victoria et Dylan Mooney.

https://www.ngv.vic.gov.au/explore/collection/artist/34374/

 

Blak Rainbow : L’Art de Dylan Mooney, Ambassade d’Australie, Paris

"Il s'agit de raconter notre histoire de résilience, d'épanouissement, de survie, le chemin parcouru en tant que peuple, ce que nous avons accompli... et où nous serons dans le futur."

Blak Rainbow présente trois années de travail de Dylan Mooney, un passionné de Yuwi, du détroit de Torres et des îles des mers du Sud, originaire de la région dynamique de Mackay, dans le nord du Queensland en Australie. Mooney se tient fièrement au milieu d'un groupe visionnaire d'artistes Blak émergents qui remodèlent le tissu même des technologies numériques et des méthodes artistiques. Le travail de Mooney se penche sur les questions urgentes de notre époque, en particulier celles liées à l’identité, au désir et à la représentation des peuples des Premières Nations.

Immergé dans l’art de recadrer les récits, Mooney utilise son art pour donner du pouvoir à des voix souvent inentendues. Artiste interdisciplinaire dans l’âme, son œuvre s’étend de la peinture, de la gravure, de la sculpture, de l’illustration numérique et du dessin. Un thème récurrent dans sa pratique est la représentation de l’amour queer au sein des communautés de couleur, témoignage de son engagement à revitaliser la représentation.

Fasciné par l’histoire, la culture et ses liens ancestraux personnels avec le lieu, l’étincelle créative de Mooney est allumée par les contes communautaires, l’actualité et le monde numérique en constante évolution. S'appuyant sur son riche héritage culturel, Mooney utilise son travail pour traduire les histoires qui lui ont été transmises en art contemporain audacieux. Légalement aveugle, Mooney exploite la puissance des médias numériques pour créer des illustrations à fort impact avec des couleurs vives et saturées qui font écho à son vif intérêt pour la politique, l'activisme et la fusion de la technologie numérique et du commentaire social.

 

Biographie

Né en 1995, Dylan Mooney se revendique artiste des îles Yuwi, de Torres et des mers du Sud. Il se dit fortement attaché à sa communauté qu’il remercie de l’avoir toujours soutenu.

On connait l’art aborigène à travers les célèbres peintures sur écorces de la terre d’Arhem ou encore les œuvres des artistes de Papunya, berceau de la peinture aborigène au début des années 70. Dylan Mooney s’inscrit dans une autre veine artistique. Celle du numérique et du “blak” queer qui explore les nouvelles technologies, la visibilité des peuples des Premières nations d’Australie et la question de l’identité.

Instagram a distingué Dylan Mooney. Une publication représentant deux hommes s’enlaçant (photo principale). Ce qui a boosté sa visibilité mais a également déchainé la haine

 

Dylan Mooney : Blak art et amour queer

“J’ai grandi dans le nord du Queensland. Il y avait peu de personnes queers aborigènes visibles. Alors j’ai voulu justement interroger le fait d’être queer aborigène” explique Dylan Mooney. “Beaucoup de choses m’ont inspiré. Surtout des personnes que j’ai rencontrées et parfois aidées. Des personnes qui sont de différentes identités, de différentes sexualités et qui empruntent le même chemin que moi. Il est essentiel d’augmenter la visibilité de l’amour queer chez les Premières nations australiennes. Le fait que voir quelqu’un qui nous ressemble à une portée inouïe“.

 

Exposition Dylan Mooney à l’ambassade d’Australie Avec Blak Rainbow l’artiste célèbre l’amour queer aborigène à travers une série d’illustrations numériques résultat de trois années de travail. Une œuvre audacieuse, militante et ultra vitaminée.

Dylan Mooney est un artiste trans-disciplinaire. Il utilise le numérique mais également le dessin, la sculpture, la gravure et la peinture. “Je reprends les récits de mes ancêtres. J’ai commencé à les raconter à travers des dessins ensuite à travers des tuiles d’aluminium. Ceci après avoir découvert des boucliers traditionnels. Je voulais redonner vie à ces histoires. J’ai donc recréé ces boucliers” raconte l’artiste. “J’ai également utilisé l’ocre de mes terres natales. Cet argile que l’on utilise en poudre permet de créer différentes couleurs comme le sable ou encore le jaune. L’ocre est également une reconnexion à ma communauté, à ma terre et me permet de perpétuer les pratiques culturelles ancestrales.” Le jeune artiste fait également beaucoup de recherches sur les matériaux qu’il utilise. “Je lis des articles d’anthropologues et je m’en inspire. Je me demande : est-ce que c’est cet objet appartient à une communauté, à une cérémonie ?”

 

Dylan Mooney a débuté dans la création numérique il y a cinq ans. Il suit un processus créatif précis. “Je commence par dessiner sur papier, puis je transfère le résultat sur iPad. Je suis autodidacte, j’ai appris la technique en regardant des tutos sur Youtube. Parfois je me prends en photo pour dessiner les contours des personnages. Je teste aussi les couleurs, la place des plantes, des animaux. J’aime travailler sur Instagram pour avoir l’avis de mes Followers. Quant à mes personnages, c’est un petit peu tout le monde, mes amis, moi, des personnes que je croise“.

 

Catalogue – Commissariat

Présenté par la National Gallery of Victoria à l'Australian Embassy Gallery, Paris ; et est organisée par Myles Russell-Cook, conservateur principal, Art australien et des Premières Nations.

Ouvrages d'art: Dylan Mooney

Nouveau départ, 2023 - illustration numérique

 

Crédits photographiques et légendes

Kaigani (2021) from the Blak Superheroes series Untitled (2023)                                                                           

Pride + Culture (2021) from the Queer, Blak & Here series

 

PARCOURS DE L’EXPOSITION

Au-delà d’une facilité apparente, l’œuvre est Dylan Mooney est riche, complexe et nécessite attention et grille de décryptage.

Couvrant l’ensemble du rez-de-chaussée de l’ambassade d’Australie elle suit un parcours où alternent et s’intriquent l’amour queer et la flore du Queensland.

Animaux et plantes se retrouvent d’ailleurs dans beaucoup de toiles qui fourmillent de détails. Les titres des œuvres sont indéniablement poétiques et militants : de “Resist” à “Amour digne” en passant par “And then lilfe was beautiful”.

On distingue quelques thématiques comme les Super héros Blak, la flore ou encore les mythes ancestraux et leurs créatures notamment un serpent géant.

Côté couleurs, les teintes sont vibrantes, pétillantes, saturées. Les personnages, eux, sont définitivement figuratifs, stylisés. Une sorte d’art naïf à travers l’art numérique. Parfois de “cyber futurisme aborigène”. Parfois encore les œuvres diffusent un petit air de kitsch version Pierre et Gilles du détroit de Torres.

 

Art et environnement

Dylan Mooney questionne aussi le changement climatique. “Je m’interroge sur la justice climatique en particulier dans le détroit de Torres. J’ai été approché par ClientEarth, une ONG qui travaille dans cette région. Car l’élévation du niveau des mers oblige parfois les communautés à partir. Ça m’a tout de suite parlé”. Pour mémoire en 2022 le gouvernement australien a été reconnu coupable par le Comité des droits de l’Homme de l’ONU de ne pas avoir aidé les communautés dans leur combat contre le changement climatique. Il a par ailleurs demandé à l’Australie de dédommager les habitants des îles pour « les préjudices déjà subits, de lancer des consultations sérieuses pour déterminer leurs besoins et prendre des mesures pour sécuriser l’existence sur leurs îles respectives ».

 

POUR EN SAVOIR PLUS

N.Smith Gallery

https://www.nsmithgallery.com/artists/

 

Les œuvres numériques de Dylan Mooney, reflètent ses origines culturelles et sa sexualité, ont été partagées d'innombrables fois sur les réseaux sociaux et exposées dans certaines des plus grandes galeries d'Australie. Rejoignez Dylan dans son studio pour discuter du sens et des thèmes de son travail.

L’artiste expose au Museum of Brisbane, qui est un musée d’histoire sociale et une galerie d’art situé à Brisbane, dans le Queensland

https://www.museumofbrisbane.com.au/

https://youtu.be/vPSI_HnTx9U

 

« Is “uncle” an “auntie” ? ». Relations de même sexe, lien communautaire et constructions identitaires chez les Aborigènes (Australie) Aude Chalon

Dans Autrepart 2009/1 (n° 49), pages 83 à 101

https://www.cairn.info/revue-autrepart-2009-1-page-83.htm?ref=doi

 

Vidéos

https://www.nsmithgallery.com/video/47/

Les sujets se tiennent fièrement et avec défi, regardant le spectateur ou les uns vers les autres dans des moments tendres et partagés. L'identité, le désir et la représentation sont réunis pour promouvoir des discussions sur l'art qui incluent la reconnaissance des œuvres créées par des membres de groupes qui ont souvent été négligés ou sous-représentés dans le monde de l'art au sens large, illustrant habilement les problèmes affectant l'expérience vécue de la communauté queer de différentes manières qui sont poignants et très actuels.

 

INFORMATIONS PRATIQUES

Du lundi au vendredi, sauf jours fériés (du lundi 25 au mercredi 27 décembre, lundi 1er Janvier, vendredi 26 janvier (Australia Day), vendredi 29 mars (Good Friday), lundi 1er avril (Paques), mercredi 1er mai (fête du travail), jeudi 9 mai (Ascension), lundi 20 mai (Pentecôte)) Heures d'ouverture : 9h - 17h

 

AMBASSADE D'AUSTRALIE

4, rue Jean Rey

75015 Paris (Entrée rue de la Fédération pendant les travaux)

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