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HISTOIRE, PATRIMOINE, PEINTURE, SCULPTURE, PERFORMANCE,

LE MUSEE MATISSE PRESENTE      MATISSE - METAMORPHOSES PROLONGATION EXCEPTIONNELLE JUSQU’AU 15 SEPTEMBRE 2020

LE MUSEE MATISSE PRESENTE      MATISSE - METAMORPHOSES  PROLONGATION EXCEPTIONNELLE JUSQU’AU 15 SEPTEMBRE 2020
LE MUSEE MATISSE PRESENTE      MATISSE - METAMORPHOSES  PROLONGATION EXCEPTIONNELLE JUSQU’AU 15 SEPTEMBRE 2020
LE MUSEE MATISSE PRESENTE      MATISSE - METAMORPHOSES  PROLONGATION EXCEPTIONNELLE JUSQU’AU 15 SEPTEMBRE 2020
LE MUSEE MATISSE PRESENTE      MATISSE - METAMORPHOSES  PROLONGATION EXCEPTIONNELLE JUSQU’AU 15 SEPTEMBRE 2020
LE MUSEE MATISSE PRESENTE      MATISSE - METAMORPHOSES  PROLONGATION EXCEPTIONNELLE JUSQU’AU 15 SEPTEMBRE 2020
LE MUSEE MATISSE PRESENTE      MATISSE - METAMORPHOSES  PROLONGATION EXCEPTIONNELLE JUSQU’AU 15 SEPTEMBRE 2020
LE MUSEE MATISSE PRESENTE      MATISSE - METAMORPHOSES  PROLONGATION EXCEPTIONNELLE JUSQU’AU 15 SEPTEMBRE 2020
LE MUSEE MATISSE PRESENTE      MATISSE - METAMORPHOSES  PROLONGATION EXCEPTIONNELLE JUSQU’AU 15 SEPTEMBRE 2020
LE MUSEE MATISSE PRESENTE      MATISSE - METAMORPHOSES  PROLONGATION EXCEPTIONNELLE JUSQU’AU 15 SEPTEMBRE 2020

 

Une exposition présentée dans le cadre de la programmation 2020 du musée Matisse Nice pour fêter le 150e anniversaire de la naissance d’Henri Matisse

 

Une exposition conçue en partenariat avec le Kunsthaus Zûrich

Claudine Grammont, directrice, musée Matisse Nice

 

Le projet Matisse Métamorphoses, initié par le Kunsthaus Zürich, a naturellement trouvé un écho favorable auprès du musée Matisse Nice dont les collections sont historiquement constituées d’un riche ensemble de sculptures issues de la collection Jean Matisse.

 

Malgré quelques expositions méritoires – organisées dans les décennies qui ont suivi son décès – sur l’œuvre sculpté du maître français, ses sculptures n’ont pas aussi fortement marqué le grand public que ses peintures et ses papiers découpés. Elles sont restées longtemps dans l’ombre de son œuvre peint.

 

Il est aujourd’hui hors de doute que le modelage en argile et le travail en plâtre occupent une place importante à côté de son travail de peintre, de dessinateur, de graveur et d’illustrateur de livres. Sur le rôle que ses sculptures jouent dans l’ensemble de son œuvre, en revanche, les opinions divergent. Pour de nombreux connaisseurs de Matisse, elles revêtent la signification d’« études privées » au service de sa peinture. C’est ainsi que la création des Nus de dos a été considérée en rapport avec ses grands formats réalisés en 1909-1910, 1913-1917 et 1930. On sait que Matisse lui-même a contribué à cette appréciation, par des déclarations dans lesquelles il qualifie ses sculptures de « complément d’études », en soulignant qu’il avait « fait de la sculpture comme un peintre » 1. Mais l’artiste a fait ces déclarations vers la fin de sa carrière, alors que la sculpture ne jouait plus un grand rôle pour lui ; elles sont donc à relativiser. Si le travail d’un artiste avec un médium constitue une inspiration pour le travail effectué en parallèle avec un autre, et qu’il y a donc interaction entre les genres, il ne faut pas non plus perdre de vue que la pratique de la sculpture a largement contribué à l’élaboration de sa méthode, ce que notre exposition entend précisément sonder.

 

Progression formelle : La méthode de Matisse

 

L’exposition porte essentiellement sur la méthode artistique que Matisse a appliquée pour quasiment toutes ses principales sculptures : la progression formelle dans Nu de dos (I-IV), qui mène d’une mise en forme presque naturaliste jusqu’à une tournure radicalement stylisée, se retrouve aussi dans Nu couché (I-III), Jeannette (I-V) et Henriette (I-III). La reprise du même motif, que l’artiste, en forçant l’abstraction et la stylisation, déforme de plus en plus d’une version à l’autre, est un trait caractéristique de sa sculpture. D’un côté, Matisse explicite ainsi les différentes étapes du processus créatif d’une figure donnée, qui, dans le cas du Nu de dos (I-IV), pouvait durer plus de vingt ans. D’un autre côté, il ne s’agit pas là d’une série cohérente, comme on pourrait d’abord le présumer, mais de sculptures à part entière qui correspondent chaque fois à un « état » abouti dans son élan créatif. Ce processus de transformation est aussi tangible dans la peinture de Matisse : à partir du milieu des années 1930, l’artiste fait faire de ses tableaux des photos qui illustrent les différents états tout au long de la réalisation. Des parallèles existent avec ses dessins et ses derniers papiers découpés, notamment dans les Thèmes et variations que l’artiste a créés en 1941-1942 et publiés en 1943. Dans 17 suites composées de 158 dessins, Matisse a varié différents sujets et fixé de cette manière les « états » de son processus de création, lequel cependant n’évolue pas ici au sens d’une progression. Chaque dessin est certes en rapport avec d’autres mais existe aussi par lui-même.

 

Outre la méthode artistique de Matisse, l’exposition portera sur d’autres éléments marquants qui caractérisent les sculptures de l’artiste. Les sources d’inspiration : l’intérêt de Matisse pour Rodin, Michel-Ange et l’art de l’Antiquité a déjà été abordé dans différentes expositions. En revanche, aucune ne s’est jusqu’ici suffisamment arrêtée sur l’étude approfondie que l’artiste a menée à partir de photographies trouvées dans des revues telles que Mes Modèles, L’Étude académique et L’Humanité féminine, ou à partir de modèles africains (principalement de l’Afrique centrale et de l’Ouest). L’exposition prendra appui sur une publication pionnière, à savoir celle d’Ellen McBreen, Matisse’s Sculpture. The Pin-Up and the Primitive (2014). Les principes formels : un des principes formels qui sous-tend bon nombre de sculptures de Matisse est celui de la sinuosité, ou ce que l’artiste appelait l’« arabesque ». Elle est présente dans des œuvres majeures comme Nu couché (I-III), La Serpentine, Figure décorative, mais aussi dans Nu de dos (I). Mais dans la sculpture, le langage formel de Matisse est aussi marqué par une simplification des formes, par une réduction à l’essentiel, qui conduit d’une part à une déformation de la figure et d’autre part à une disparition des traits sexuels distincts. Matisse à l’œuvre / photographies : en dehors des photographies d’Eugène Druet, Edward Steichen, Brassaï, Alvin Langdon Coburn, Hélène Adant et autres, qui montrent tantôt Matisse sculptant tantôt ses sculptures, l’exposition donnera également à voir les clichés dit « in progess » de ses peintures qui illustrent le processus de travail de l’artiste.

 

 1 : Georges Charbonnier, « Entretien avec Matisse », 1950, dans Le Monologue du peintre, 2 vol., Paris, 1960, vol. 2, p. 7-16.

 

La collection du Musée Matisse de Nice est unique au monde dans la mesure où elle réunit un ensemble d’œuvres et d’objets issus de la collection de l’artiste ou de ses héritiers. La plupart de ces œuvres et de ces objets proviennent directement ou presque de l’atelier d’Henri Matisse, et constituent donc un témoignage exceptionnel. Visiter le musée Matisse c’est avoir le privilège de pénétrer dans l’intimité de sa création et ainsi de la faire revivre à travers un parcours dans lequel œuvres et objets se répondent.

 

Pour Matisse, l’atelier n’est pas seulement un lieu neutre de production, il est le cadre de l’inspiration et son moteur. Il est aussi le lieu d’exposition de son propre travail pour lui-même ou l’éventuel visiteur. Matisse choisit avec soin ce qui l’entoure, créant ainsi un environnement mobile qui se transforme, de l’espace théâtral de l’atelier niçois de la Place Charles Félix dans lequel il campe ses odalisques, à l’atmosphère de jardin exotique de l’appartement-atelier du Régina où il travaille aux maquettes des grandes gouaches découpées à même les murs.

 

Matisse fut son premier et plus exigeant collectionneur. Les pièces qu’il conserve ont été choisies parce qu’elles signifient pour lui et pour son œuvre quelque chose de particulier. Chacun des objets et chacune des œuvres de la collection du Musée Matisse est en héritage porteuse de ce sens. Au-delà même de sa valeur matérielle inestimable, il faut donc lire cet ensemble exceptionnel comme un message que l’artiste nous adresse à travers sa collection, devenue notre collection.

 

Les pièces de mobiliers, de textiles, les ustensiles divers, qui ont constitué ce que l’écrivain et poète Louis Aragon appelait joliment « la palette d’objets » de l’artiste, sont pour la plupart conservés au Musée Matisse de Nice, soit un ensemble de plus de cent-trente objets. A cet ensemble rare, s’ajoutent des objets de diverses cultures extra-occidentales, art océanien, art africain, art d’Extrême-Orient ou islamique, que Matisse conservait et qui constituaient la source d’inspiration essentielle d’une œuvre qui s’est en grande partie construite sur le dialogue des cultures.

 

La collection comprend 31 peintures, 454 dessins et gravures, 38 gouaches découpées et 57 sculptures, couvrant toutes les périodes de production de l’artiste, ainsi que plus de 400 éléments en papiers gouachés découpés non utilisés par Matisse dans ses compositions, donnés par la famille en 2012. On peut citer quelques ensembles remarquables.

 

Le Musée Matisse est le seul en Europe à conserver la quasi-totalité de l’œuvre sculpté de l’artiste, mettant ainsi en exergue une pratique qu’il a tout au long de sa carrière associée à celle de la peinture. Autour de Nature morte aux livres, son premier tableau de 1890, un groupe d’œuvres témoigne de ses débuts et de son parcours à l’Ecole  des Beaux-Arts: « Je me suis inventé en considérant d’abord mes premières œuvres », confiait-il à Apollinaire en 19071. L’ensemble des œuvres de la période du fauvisme montre son entrée dans le champ de l’expression par la couleur avec notamment l’emblématique Portrait de Madame Matisse de 1905, ainsi que le portrait du peintre par André Derain. Le musée conserve également un ensemble de travaux préparatoires, dessins et peintures autour de La Danse de Barnes (1930-1933), ainsi que deux grandes compositions des années 1930, Tahiti I (1935) et La Verdure (1935-1943). Les papiers gouachés découpés, dernière technique mise au point par l’artiste, sont particulièrement bien représentés avec des pièces telles que Nu bleu IV (1952), Danseuse créole (1950), ainsi que la grande composition Fleurs et fruits (1952-1953), l’une des plus grandes conservées en Europe. A cela s’ajoute le très bel ensemble des travaux préparatoires autour de la Chapelle de Vence avec notamment treize des dix-neuf maquettes des chasubles et des grands dessins au pinceau.

 

Autour de cette collection singulière, le musée Matisse développe une programmation dynamique d’expositions temporaires, de médiations, et d’activités pédagogiques et culturelles avec pour but de favoriser la connaissance de l’œuvre d’Henri Matisse. L’axe essentiel de la programmation initiée en 2017 repose sur le principe du dialogue avec les cultures et les générations en écho à l’esprit de la recherche artistique de Matisse.


REPÈRES


1869 : naissance d’Henri Matisse au Cateau-Cambrésis

 

1917 : premier séjour de Matisse à Nice

 

1953 : Henri Matisse fait don à la ville de Nice de plusieurs œuvres majeures

 

1954 : disparition d’Henri Matisse

 

1960 : legs de Madame Matisse, vingt peintures, cinq sculptures, quatre-vingt dessins et la grande gouache découpée Fleurs et fruits (1952-1953), cent-neuf objets et meubles ayant appartenu à l’artiste

 

1960 : donation des héritiers de l’artiste, Marguerite Duthuit, Jean Matisse et Pierre Matisse, dessins et maquettes des ornements pour la chapelle de Vence, études pour La Danse de la Fondation Barnes

 

1963 : inauguration du Musée Matisse au premier étage de la villa des Arènes

 

1963 : donation des héritiers de l’artiste, six peintures, deux gouaches découpées, cent-trente-deux gravures, sept livres illustrés, ainsi que des objets ayant appartenu au peintre

 

1978 : donation Madame Jean Matisse à l’État, cinquante-deux sculptures, et cinq pièces importantes mises en dépôt au Musée Matisse de Nice (La Verdure, Tahiti I, Nu bleu IV, L’Acrobate, L’Arbre de vie)

 

1989 - 1993 : agrandissement et aménagement du musée sur de nouveaux espaces

 

1991 : dation Pierre Matisse à l’Etat, Femme à l’amphore (1953), La Porte du confessionnal (1950),deux bronzes, mis en dépôt au Musée Matisse de Nice

 

2002 : ouverture de l’atelier pédagogique

 

2003 : inauguration du cabinet des dessins

 

2006 : don de dessins de la collection Pierre et Maria Gaetana Matisse

 

2010 : don de tissus et costumes de la collection de Pierre-Noël Matisse et Jacquelyn Miller Matisse

 

2011 : don par Claude et Barbara Duthuit de la céramique de La Piscine

 

2011 : don de lithographies et de gravures d’atelier de Jacqueline Matisse-Monnier

 

2012 : don des héritiers de l’artiste d’un ensemble de plus de quatre-cents éléments en papiers gouachés découpés

 

2013 : don d’œuvres graphiques de la collection Claude et Barbara Duthuit

 

2013 : installation de la céramique monumentale La Piscine, don de Claude et Barbara Duthuit

 

2017 : inauguration d’un nouveau parcours des collections.

 

PRESENTATION

 

Matisse et sa période niçoise

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Matisse#La_p%C3%A9riode_ni%C3%A7oise

 

Inauguré en 1963 au premier étage de la villa des Arènes, situé sur le site archéologique de Cimiez, le musée Matisse conserve la donation à la Ville de Nice de l’artiste et de ses héritiers. En 1989, le déménagement du musée d’archéologie vers un bâtiment dédié initie une refonte du musée. L’architecte Jean-François Bodin repense les espaces intérieurs de l’ancienne villa génoise et conçoit une extension qui abrite un vaste espace d’accueil, un auditorium, une librairie. L’ensemble est inauguré en 1993. Le musée se dote d’un atelier pédagogique en 2002 et d’un cabinet des dessins en 2003.

 

Labellisé « Musée de France », le musée Matisse couvre une surface totale de 2800 m² dont 1200 m² d’espaces d’exposition répartis entre la villa et l’extension. En 2013, la céramique de La Piscine, don de Claude et Barbara Duthuit, est installée dans une salle dédiée, au niveau de l’espace d’accueil. En 2017, une campagne de modernisation du musée est initiée. Elle a débuté par une refonte du parcours du visiteur, la rénovation de l’espace d’accueil et l’installation de dispositifs pédagogiques.

 

Le musée Matisse s’inscrit dans le vaste ensemble patrimonial du site de Cimiez qui comprend les arènes et le site romains, un jardin planté d’oliviers centenaires, ainsi que le monastère de Cimiez.

 

HENRI MATISSE ARTISTE COMPLET :

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Matisse

 

Reconnu pour être l’un des plus grands peintres de la première moitié du XXe siècle, Henri Matisse sculpteur reste encore à découvrir. Riche de quatre-vingt-quatre pièces réalisées entre 1900 et 1950, cette partie de l’œuvre couvre toutes les périodes de son parcours artistique et accompagne ses réalisations picturales, dont elle est indissociable. Même si la peinture demeure son principal mode d’expression, Henri Matisse est de ces artistes complets dont la pratique multiple explore des médiums variés. La sculpture de Matisse constitue une œuvre à part entière à mettre en regard de celle des grands sculpteurs du XXe siècle venus après Auguste Rodin. L’exposition prend pour point de départ la méthode de création de l’artiste et son travail de transformation de la figure selon des déclinaisons sérielles. Elle montre également un important ensemble de sculptures extra-occidentales issu de la collection de l’artiste, source d’inspiration, en dialogue avec l’œuvre de Matisse.

 

POUR ALLER PLUS LOIN

 

LE CATALOGUE D’EXPOSITION

 

Matisse - Métamorphoses

 

Matisse - Métamorphoses / Publié sous la direction du Kunsthaus Zürich. Contributions par Sandra Gianfreda, Claudine Grammont, Gaku Kondo, Bärbel Küster, Ellen McBreen et Christian M. Schweizer, 2019 Broché, 232 pages, 169 illustrations en couleur et 37 en noir et blanc, 22 x 27 cm ISBN 978-3-85881-840-9

 

Commissariat :

 

Sandra Gianfreda, conservateur Kunsthaus Zürich, Claudine Grammont, directrice du musée Matisse, Nice.

 

A propos de Claudine Grammont

 

Claudine Grammont est docteur en histoire de l’art et directrice du Musée Matisse de Nice. Parmi ses nombreuses publications, elle a coordonné notamment le premier dictionnaire consacré consacré à ce peintre français incontournable du XXe siècle qui fut tout autant graveur, dessinateur et sculpteur de génie : Tout Matisse, aux éditions Robert Laffont.

 

Rencontre avec Claudine Grammont.

 

https://ch.ambafrance.org/La-plupart-des-oeuvres-sculptees-presentees-a-Zurich-proviennent-du-Musee 

La France en Suisse et au Liechtenstein Ambassade de France à Berne

 

« La plupart des œuvres sculptées présentées à Zurich proviennent du Musée Matisse de Nice »

 

https://www.kunsthaus.ch/fr/besuch-planen/ausstellungen/matisse-metamorphosen/

 

Curators: Sandra Gianfreda, conservator, Kunsthaus Zürich Claudine

 

INFORMATIONS PRATIQUES

 

MUSÉE MATISSE - NICE

 

164, avenue des Arènes de Cimiez 06000 Nice.

Renseignements : (+33) (0)4 93 81 08 08

Fax : (+33) (0)4 93 53 00 22

musee.matisse@ville-nice.fr

musee-matisse-nice.org

 

Musée ouvert tous les jours sauf le mardi

de 10 h à 17 h du 1er novembre au 30 avril

de 10 h à 18 h du 2 mai au 31 octobre.

Fermeture de la billetterie 30 minutes avant

Fermé le 1er janvier, le dimanche de Pâques, le 1er mai et le 25 décembre

 

Office de Tourisme Métropolitain Nice Côte d’Azur pour explorer la Métropole

 

https://www.nicetourisme.com/accueil

 

#MATISSEMETAMORPHOSES#MUSEENICE#CULTUREETPLUS#

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