FINE ARTS PARIS ONLINE

Fine Arts Paris | De Bayser : Elisabeth Vigée Lebrun

LIBRE D’ACCES POUR TOUS A PARTIR DU MERCREDI 25 NOVEMBRE 2020 10 H

ET JUSQU’AU DIMANCHE 29 NOVEMBRE 19 H.

https://finearts-paris.com/

VOICI EN AVANT-PREMIÈRE QUELQUES-UNS DE CES TRESORS...

Les Galeries et les organisateurs de Fine Arts Paris sont heureux de vous accueillir sur Fine Arts Paris Online du 25 au 29 novembre 2020

https://www.finearts-paris-online.com/

Des dessins de Picasso, une huile de Hartung, une sculpture de Germaine Richier, une œuvre inédite de Vigée-Lebrun, la plateforme FINE ARTS PARIS ONLINE dévoile des pièces majeures du 25 au 29 novembre 2020. Cinquante-cinq exposants dont dix-huit galeries étrangères montreront jusqu’à dix œuvres chacune, précédemment approuvées par les experts du vetting.

FINE ARTS PARIS ONLINE, véritable vitrine du salon, reste fidèle à ce qui fait son ADN,en privilégiant la qualité et la convivialité, le tout au plus près des œuvres, et du lien privilégié avec les exposants.

Les objets défilent de manière aléatoire sur la plateforme, recréant ainsi le plaisir de la découverte et de la déambulation dans la foire. Chaque visiteur pourra, aussi, s’attarder sur les œuvres, les sélectionner dans ses favoris, accéder à de plus amples informations et rentrer directement en contact avec le marchand. Des filtres en fonction des spécialités, périodes, noms d’artistes ou d’exposants seront également proposés.

La galerie bruxelloise Yves Macaux, spécialiste renommé de l’art décoratif autrichien au tournant du XXe siècle, participe à FINE ARTS PARIS pour la première fois et présentera des œuvres historiques et muséales telles que ce lustre en verre et en laiton, prototype dessiné pour le Palais Stoclet de Bruxelles. Conçu en 1905 à la demande du banquier et collectionneur Adolphe Stoclet par l'un des chefs de file du mouvement artistique de la Sécession viennoise, l'architecte Josef Hoffmann, il marque un changement radical au sein de l'Art nouveau, changement qui annonce l'Art déco et le mouvement moderniste en architecture. Le Palais Stoclet est une des réalisations les plus abouties de la Sécession viennoise. Il est inscrit au Patrimoine Mondial de l’Humanité depuis 2009. Ce lustre est la première version dessinée par Josef Hoffmann ; plusieurs exemplaires de la version finale sont aujourd’hui accrochés au Palais Stoclet, y compris dans le Grand Salon.

Josef Hoffmann (1870 – 1956) Lustre modèle M 997

Prototype fait par le Palais Stoclet, 45 pièces ont été réalisées après le prototype.

1908 Verre et laiton Haut. 60 cm - Diam. 19 CM YVES MACAUX

La Galerie Malaquais, qui travaille à la construction de bases de données avec des historiens d’art, ne participe à aucune foire en dehors de Fine Arts Paris. La galerie rendra hommage aux femmes sculptrices en montrant des pièces de Germaine Richier, Camille Claudel, Jane Poupelet et Arlette Ginioux.

Avec La Regodias, Germaine Richier fait du visage d’une femme de son temps (Renée Rigodias était un modèle professionnel), la figure d’une créature altière et insaisissable, que Jean-Louis Prat a comparée à la Néfertiti du Staatliche Museen de Berlin lors de la rétrospective consacrée à l’artiste à la Fondation Maeght en 1996. Germaine Richier était fière de La Regodias. Parmi les nombreux bustes qu’elle réalise avant la guerre (une trentaine), seuls subsistent ceux dont elle était satisfaite car elle en détruisit une grande partie après la guerre. Créée en 1938 à Paris, La Regodias en plâtre suit la sculptrice dans son exil en Suisse pendant la guerre. Tirée à 12 exemplaires, il n’existe que deux fontes réalisées du vivant de l’artiste, exécutées par Pastori. L’exemplaire ici présenté est donc l’une de ces deux fontes provenant de la collection du sculpteur suisse Hermann Hubacher (1885-1976), exceptionnel témoignage de l’art d’avant-guerre de l’artiste.

Germaine Richier (1902-1959) La Regodias (Renée Regodias), 1938

Épreuve en bronze, sans numérotation Fonte à la cire perdue M. Pastori, entre 1939 et 1947 Signé (à la base du cou, à gauche) : G. Richier

Cachet du fondeur (à l’arrière du cou) : CIRE PERDUE M. PASTORI GENÈVE

H. 40 ; L. 17 ; P. 27 cm GALERIE MALAQUAIS

Cet important Livre d’Heures est une découverte exceptionnelle et une nouvelle acquisition des Enluminures qui sera montré à FINE ARTS PARIS ONLINE. C’est en effet le seul manuscrit dévotionnel connu enluminé par l'artiste important et rare qu’est le Maître de Charles du Maine. D’un format relativement grand, il met en lumière le renouveau de l'enluminure française à la suite de la Guerre de Cent Ans.

Livre d'Heures (à l’usage de Paris)  Manuscrit en latin et français enluminé sur parchemin, Angers ou Le Mans (?), c. 1450-1460 14 grandes miniatures et 1 initiale historiée par le Maître de Charles du Maine LES ENLUMINURES

On peut visiter FINE ARTS PARIS ONLINE en effectuant des tris par exposant, spécialité, périodes ou noms d’artistes. En cherchant à Picasso, on trouvera plusieurs œuvres dont un dessin de 1915 Le Moustachu, présenté par la Galerie des Modernes, bel exemple du retour à l’ordre chez l’artiste. La galerie londonienne Stephen Ongpin a, quant à elle, sélectionné une œuvre sur carton de 1970, représentant L’artiste et son modèle qui fut l’un des thèmes de prédilection de Picasso lors des deux dernières décennies de sa carrière. On le retrouve en très grand nombre tant dans ses peintures, ses dessins, que ses gravures. Un sujet illustrant à merveille les mécanismes de la création et ses liens subtils entre ces trois principaux protagonistes : le peintre, le modèle et la toile…

PABLO PICASSO (1881-1973)

Le peintre et son modèle Plume et encre noire et craie blanche sur carton marron clair, datée du 30 juin 1970 à l’encre noire et signé Picasso au crayon en haut à gauche. 224x309mm. Galerie Stephen ONGPIN

L’apparition de cet important tableau présenté par Didier Aaron & Cie, donne l’opportunité de mettre en lumière un peintre de nature morte majeur, mais dont l’historiographie moderne n’avait pu recomposer le catalogue jusqu’ici. Récemment, la découverte d’une estampe de l’artiste a été un jalon déterminant pour élaborer ce catalogue. Celui-ci réunit actuellement une dizaine de numéros, dont deux tableaux conservés dans les collections publiques françaises, ainsi que celui présenté sur FINE ARTS PARIS ONLINE. Ce tableau de De Somme est une synthèse de la production des meilleurs peintres de nature morte actifs à Paris dans les années 1650.

DE SOMME

(Actif à Paris au milieu du XVIIe siècle)

Nature morte avec coupe de faïence remplie de pêches et de raisins posée sur une console recouverte par une draperie cramoisie ; une pêche et un grain de raisin posés à gauche, au pied de la coupe Huile sur toile 53 x 62,5 cm Exécuté vers 1645

Didier AARON & Cie

Les dessins anciens sont toujours à l’honneur à FINE ARTS PARIS comme le prouve ce pastel inédit d’Elisabeth Vigée-Lebrun. Présentée par la galerie de Bayser, cette étude pour la figure de Junon est préparatoire au tableau commandé par le Comte d’Artois, peint et exposé au Salon en 1781, Junon demandant à Vénus de lui prêter sa ceinture magique. Ce dessin était attribué par erreur à Pierre-Paul Prud’hon en raison de son néoclassicisme. Il a été réalisé  lorsque  Elisabeth Vigée-Lebrun s’investissait pour produire des tableaux d’histoire lors de la préparation de son entrée à l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture où elle fût reçue deux ans plus tard.

Elisabeth VIGEE-LEBRUN (1755 - 1842) Junon Pierre noire et pastel sur papier anciennement bleu - 41x33 cm Annoté « PP Prudhon » en bas à droite DE BAYSER

Voici le nec plus ultra pour tout collectionneur de « bijoux » tribaux !

Civavonovono, est un bijou d’homme porté sur la poitrine. Important ornement royal porté par les chefs fidjiens, il était réservé aux couches les plus élevées de la hiérarchie Fidjienne. Il est présenté par la galerie bruxelloise Ondine & Patrick Mestdagh qui participe pour la première fois à FINE ARTS PARIS et témoigne de l’ouverture du salon aux arts premiers.

Civavonovono, magnifique et extrêmement rare pectoral composé de dent de cachalot (physeter catodon) et d'huître perle à lèvre noire (pinctada margaritifera) fixée avec du métal.  République des îles Fidji, 19e siècle Dimensions : 19 cm Galerie Ondine & Patrick Mestdagh

Le galeriste britannique Stuart Lochhead a observé la qualité et l’évolution du salon FINE ARTS PARIS et tenait à participer son édition virtuelle. Amoureux des objets d’art français du XVIIIe et XIXe siècle, il présentera plusieurs sculptures dont un buste en marbre de Clésinger représentant la bacchante, compagne du dieu Bacchus, et un des sujets favoris de l’artiste.Le traitement virtuose du marbre, l’aspect texturé de la chevelure, des feuilles et des raisins sur lesquels Clésinger a dû appliquer un peu de cire ou de vernis légèrement teinté, crée une tonalité proche des marbres anciens. Un mariage de sensualité et de mélancolie propre à l’artiste et aux traits inspirés dit-on d’Apollonie Sabatier, cette artiste peintre pour qui Baudelaire, entre autres, vouera longtemps une passion secrète.

Jean-Baptiste Auguste dit Auguste CLÉSINGER, (1814-1883) Bacchante Marbre, partiellement teinté Hauteur 70cm Signé sur le devant du ruban J. CLESINGER et inscrit au dos sur le ruban 2ème ETUDE STUART LOCHHEAD

La galerie APPLICAT PRAZAN qui participe à FINE ARTS PARIS pour la première fois a sélectionné des œuvres de Mathieu, Zao Wou-Ki, Charchoune, Martin Barré, Atlan et Hartung. Hans Hartung, l'un des peintres emblématiques de la Nouvelle école de Paris, né allemand mais qui vécut la majorité de sa vie en France, a les faveurs du marché depuis quelques années. Il faut dire que sa gestuelle est intemporelle et universelle comme l’a montré la vaste rétrospective inaugurée il y a un an au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris.

HANS HARTUNG (1904-1989) T1958-8 Huile sur toile 41x27 cm Signé et daté en bas à droite.Sera inclus au Catalogue Raisonné de l’artiste en préparation par la Fondation Hans Hartung et Anna-Eva Bergman. APPLICAT PRAZAN

LISTE DES EXPOSANTS

1 Didier AARON / Paris

2 Galerie AB /Paris

3 APPLICAT-PRAZAN / Paris

4 ARTEAS Ltd/ Londres

5 BAULME Fine Arts / Paris

6 Galerie de BAYSER / Paris

7 Galerie BERÈS / Paris

8 W.M. BRADY & Co / New York

9 BRAME & LORENCEAU / Paris

10 Galerie CHARVET / Paris

11 Ana CHICLANA / Madrid

12 Librairie CLAVREUIL / Paris

13 Galerie Eric COATALEM / Paris

14 Galerie Michel DESCOURS/ Paris – Lyon

15 Galerie Anne-Sophie DUVAL / Paris

16 Xavier EECKHOUT / Paris

17 Les ENLUMINURES/ Paris - New York -

Chicago

18 GRÄSSLE – HÄRB / Münich

19 Chantal KIENER /Paris

20 Galerie Antoine LAURENTIN / Paris -

Bruxelles

21 LANCZ Gallery / Bruxelles

22 Galerie Jacques LEEGENHOEK / Paris

23 Galerie Jean-Marc LELOUCH / Paris

24 Stuart LOCHHEAD / Londres

25 Galerie Yves MACAUX / Bruxelles

26 Galerie MALAQUAIS / Paris

27 Galeria José de la MANO /Madrid

28 Galerie MAYORAL / Barcelone - Paris

29 Galerie MENDES / Paris

30 Ondine & Patrick MESTDAGH / Bruxelles

31 GALERIE DES MODERNES /Paris

32 Galerie Mathieu NEOUZE / Paris

33 Jill NEWHOUSE / New York

3’ Stephen ONGPIN / Londres

35 ORBIS PICTUS / Paris

36 Galerie ORSAY Paris / Paris

37 PERRIN Fine Arts / Londres

38 Galerie de la PRÉSIDENCE / Paris

39 Galerie PROUTÉ / Paris

40 Galerie RATTON-LADRIÈRE / Paris

41 ROSENBERG & Co / New York

42 ROYAL PROVENANCE / Paris

43 Galerie SISMANN / Paris

44 Galerie STEINITZ / Paris

45 STOPPENBACH & DELESTRE / Londres

46 TALABARDON & GAUTIER / Paris

47 GALERIE TAMENAGA /Tokyo – Paris - Osaka

48 Galerie TARANTINO / Paris

49 Galerie TERRADES / Paris

50 Galerie TREBOSC + VAN LELYVELD / Paris

51 UNIVERS DU BRONZE / Paris

52 Rafael VALLS Ltd / Londres

53 Onno VAN SEGGELEN / Rotterdam

54 Florence de VOLDÈRE / Paris

55 Galerie ZLOTOWSKI / Paris

GROS PLAN SUR QUELQUES ŒUVRES

https://finearts-paris.com/fine-arts-paris-online/videos/

À l'occasion de  Fine Arts Paris Online, Louis de Bayser, galerie de Bayser nous présente une étude de tête au pastel par Elisabeth Vigée Lebrun, préparatoire à la figure de Junon dans son tableau de 1781 "Junon empruntant la ceinture de Vénus".

Inédite, cette étude était auparavant attribuée à Pierre-Paul Prud’hon comme l’indique l’annotation à la plume en bas à droite du dessin.

https://www.youtube.com/watch?v=AjE5_nxJeqY&feature=emb_logo

A l'occasion de Fine Arts Paris Online, Franck Baulme nous présente une paire de tableaux de bataille peints vers 1738 par Giovanni Luigi Rocco. On the occasion of Fine Arts Paris Online, Franck Baulme presents a pair of battle paintings painted around 1738 by Giovanni Luigi Rocco.

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https://www.youtube.com/watch?v=Uy0q2j16Dq8&feature=emb_logo

La galerie Malaquais met à l’honneur les femmes sculpteurs, avec des œuvres de Camille Claudel, Jane Poupelet, Germaine Richier et Arlette Ginioux.

Comme œuvre majeure, Jean-Baptiste Auffret nous  présente La Regodias de Germaine Richier, qui est un buste de femme de 1938. Il existe deux épreuves fondues de son vivant par l’Italien Mario Pastori.

Voici l’une d’entre elles, acquise par Hermann Hubacher, sculpteur suisse et ami proche de Germaine Richier. La seconde fonte Pastori a été acquise par les collectionneurs suisses Werner et Nelly Bär en 1942.

https://www.youtube.com/watch?v=tllIeicV5Ek&feature=emb_logo

Pour Fine Arts Paris Online, la Galerie des Modernes, a choisi de mettre l’accent sur la représentation de la figure humaine dans l’Art du XXème siècle.

Vincent Amiaux et Philippe Bismuth illustrent  ce thème à travers une sélection de dessins, de tableaux et de sculptures d’artistes importants tels Marie Laurencin, Kisling, Picasso, Despiau, Dubuffet, Le Corbusier mais aussi Matisse dont ils présentent une oeuvre emblématique  “Femme Lisant” ou “Henriette à la Lecture”.

Il s’agit d’un magnifique fusain réalisé à Nice au début des années vingt qui représente Henriette Darricarrère, un des modèles préférés de Matisse qu’il a rencontré  lorsqu’elle avait 19 ans et qui a pausé régulièrement pour lui entre 1920 et 1927.

https://www.youtube.com/watch?v=tifQvFjDoIo&feature=emb_logo

La Galerie de la Présidence expose une sélection de maîtres de la première moitié du XXème siècle avec notamment Boudin, Cross, Derain, Gromaire, Marquet, Signac… ainsi que plusieurs grands peintres de l’art figuratif des années 50.

Florence Chibret-Plaussu nous présente une  huile pleine de charme intitulée « Le bassin de Deauville » d’Eugène Boudin, peinte en 1877.

Précurseur de la peinture en plein air, à une époque où la peinture officielle, figée dans les conventions, se fait en atelier, Boudin déclare : "Trois coups de pinceau d’après nature valent mieux que deux jours de chevalet"...

https://www.youtube.com/watch?v=bylqjn1dI04&feature=emb_logo

Pour sa participation à Fine Arts Paris Online, Applicat-Prazan présentera une sélection de tableaux abstraits de la seconde Ecole de Paris.

De  grands formats  alterneront  avec  de  plus  petits et  composeront  un  ensemble représentatif de l’art abstrait de l’après-guerre en Europe.

Fondée en 1989 par Bernard Prazan, la galerie s’est consacrée exclusivement  dès l’origine aux grands peintres ayant travaillé à Paris après la seconde guerre mondiale.

Depuis 2004, Franck Prazan, fils de Bernard, dirige la galerie.

Au fil des années et depuis bientôt 30 ans, Applicat-Prazan est devenue une galerie internationale d’art moderne, leader sur son marché. Elle possède 2 espaces à Paris : une galerie Rive gauche, 16 rue de Seine, au cœur du quartier de Saint-Germain-des-Prés et un second espace rive droite, au 14 avenue Matignon à deux pas des Champs Elysées. Elle participe également aux plus importantes foires internationales :Art Basel à Bâle, Hong Kong et Miami, TEFAF à Maastricht et  New York, Frieze Masters à Londres et la FIAC à Paris.

Applicat-Prazan est monospécialiste de l’Ecole de Paris des années 50  et a concentré son expertise sur les artistes les plus significatifs de cette période. Sa quête d’excellence la conduit également à ne retenir que les œuvres qu’elle juge les plus importantes pour chacun de ces artistes.

À Fine Arts Paris, Applicat-Prazan présentera notamment cette magnifique composition de Georges Mathieu intitulée "Simone de Montigny" datant de 1958 et mesurant 87 cm x 146 cm.

Georges Mathieu, considéré comme le maître de l’abstraction lyrique, affirmait que, dans les faits, chaque tableau était pour lui une bataille. Il s'engageait dans l'acte de peindre comme dans un combat. Et lorsqu'il en sortait, c'est après avoir triomphé de la toile blanche.

Il disait aussi: « Je suis le peintre de la vitesse. La rapidité de l’action est la seule possibilité pour laisser passer ce qui vient du plus profond de l’être. Les titres de mes tableaux sont de simples indications qui n'ont aucune signification littérale. »

https://www.youtube.com/watch?v=Zs-tGtNnl3Y&feature=emb_logo

La Galerie Ratton-Ladrière nous présente une sculpture en bois polychrome et doré représentant saint Sébastien. Ce très beau morceau de sculpture, anciennement donné au Greco, nous ramène plutôt dans une ambiance Florentine du XVIe siècle que dans un univers espagnol maniériste comme cela était suggéré jusqu’à présent.

Le hanchement en contrapposto très marqué n’est pas sans rappeler les plus grandes sculptures toscanes du XVIe siècle et, de la même manière, le traitement très détaillé et réaliste des côtes comme le ventre renflé très marqué sont tout autant des signes d’un maniérisme poussé. Les plis du périzonium très présents nous plongent dans un réalisme prégnant et l’extatique souffrance du saint porte à son paroxysme le sentiment de martyr rendu par l’artiste.

Provenant par tradition d’Illescas, on suggèrera ici que cette œuvre aurait pu orner le sanctuaire Notre Dame de la Charité, institution qui s’accompagne d’un hôpital pour les nécessiteux. Ce même sanctuaire ayant été décoré par le Gréco, la littérature propre à cette œuvre a pu le rapprocher de son œuvre sculpté. Toutefois, à propos de cette provenance, on suggèrera ici, avec prudence, un éventuel don de la grande-duchesse de Toscane : Eléonore de Tolède. Épouse de Côme Ier de Médicis, elle aurait très bien pu donner un souvenir en signe de l’attachement familial à la péninsule ibérique et plus particulièrement à la région de Tolède dont sa famille porte le nom.

"Saint Sébastien" Atelier florentin Seconde moitié du XVIe siècle

Bois, polychromie et dorure Dimensions : 146 cm x 35 cm x 30 cm

Provenance : Eglise d’Illescas à Tolède (par tradition) ; coll. Comtesse de la Béraudière (1885), sa vente New-York City, décembre 1930, lot 432 ; Vente Paris, palais Galliera, Me Laurin, 7 décembre 1973, lot 52 ; coll. Laurent Negro (Château de Gourdon), sa vente à Paris les 29-31 mars 2011, lot 670.

https://www.youtube.com/watch?v=FsebZAkQWEw&feature=emb_logo

La galerie Laurentin est installée à Paris et à Bruxelles et participe pour la première fois à Fine Arts Paris.

Elle nous présente une œuvre assez exceptionnelle d’Edouard Goerg -peintre français né en 1893 et mort en 1969 - d’une période dite fantastique et qui s’appelle  "La Chute".

Elle est datée de 1937,  année dramatique et charnière puisque c’est la confirmation de l’ascension au pouvoir d’Adolf Hitler en Allemagne,  et en même temps les bombardements de Guernica en Espagne. Donc une année très lourde politiquement...

Les artistes - dont Goerg - ont été les lanceurs d’alertes et les signaux précurseurs qui ont manifesté l’effondrement, la "chute", comme est le titre de ce tableau, de notre monde avec la seconde guerre mondiale.

Cette composition est structurée d’une façon extrêmement classique, sur le principe d’une tour de Babel avec un univers onirique dans la partie haute où on peut voir un enfant,  et un trou qui est une espèce de préfiguration de l’enfer de Dante avec différentes strates de décomposition de l’être qui  arrive dans le puits... et que ce soit la chute.

Edouard GOERG Sidney (Australie) 1893 - Callian 1969  "Le monde s'écroule" ou "Chutes" 1937 Huile sur toile Signée et datée "1937" en bas à droite 100 x 81 cm

Bibliographie : Gaston Diehl, "Edouard Goerg", Editions de Clermont, Paris, 1947. Reproduit p. 54. Figurera au Catalogue raisonné en préparation par Francine Germak et Philippine Maréchaux

POUR ALLER PLUS LOIN

En raison du re-confinement, Fine Arts Paris 2020 ne se tiendra pas au Palais Brongniart.

https://www.palaisbrongniart.com/fr      

https://www.palaisbrongniart.com/fr/histoire

https://www.palaisbrongniart.com/fr/le-palais-brongniart-aujourdhui

Retrouvez nos exposants dans l’édition digitale « Fine Arts Paris Online », du 24 au 29 novembre.

https://finearts-paris.com/salon/admission-des-oeuvres/ 

L’édition présentielle du salon Fine Arts Paris qui devait se tenir du 24 au 29 novembre 2020 ayant été annulée suite aux mesures sanitaires imposées par les autorités françaises contre la pandémie de Covid-19, le comité d’admission est dans l’impossibilité d’examiner physiquement les œuvres présentées sur la viewing room. Les membres de la commission des œuvres assurent en revanche une rigoureuse vérification numérique des objets de la plateforme avant leur mise en ligne. Les œuvres exposées sur Fine Arts Paris Online, sont présentées sous la responsabilité directe et unique de la galerie. La commission d’admission, mise en place par l’organisation de Fine Arts Paris, n’a donné qu’un avis consultatif sur la qualité et l’authenticité des œuvres. La responsabilité des organisateurs et des membres de ladite commission ne pourra en aucun cas être engagée si l’authenticité d’une œuvre devait être contestée.

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