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HISTOIRE, PATRIMOINE, PEINTURE, SCULPTURE, PERFORMANCE,

NAPOLÉON 14 AVRIL - 19 SEPTEMBRE 2021

Napoléon : la bande-annonce de l'exposition

NAPOLÉON  14 AVRIL - 19 SEPTEMBRE 2021
NAPOLÉON  14 AVRIL - 19 SEPTEMBRE 2021
NAPOLÉON  14 AVRIL - 19 SEPTEMBRE 2021
NAPOLÉON  14 AVRIL - 19 SEPTEMBRE 2021
NAPOLÉON  14 AVRIL - 19 SEPTEMBRE 2021
NAPOLÉON  14 AVRIL - 19 SEPTEMBRE 2021
NAPOLÉON  14 AVRIL - 19 SEPTEMBRE 2021
NAPOLÉON  14 AVRIL - 19 SEPTEMBRE 2021

Grande Halle de La Villette - PARIS

https://www.youtube.com/watch?v=kIJ8JYkC2Pw&feature=emb_logo

 

2021, UNE ANNÉE POUR SE PENCHER

SUR L’HISTOIRE NAPOLÉONIENNE

Sans doute des milliers de nos contemporains, en France, en Europe et au-delà, ont-ils conservé dans leur intimité des bribes de l’histoire napoléonienne. Ce mélange de gloire, de conquêtes, de défaites,  de drames, de guerres, cet itinéraire hors norme, font partie de nous d’une certaine façon.

À l’occasion du bicentenaire de la mort de Napoléon, il nous a semblé opportun de présenter les chefs d’œuvre et les pièces rares qui ont marqué son parcours, de les expliquer, d’ouvrir des débats, pour mieux comprendre l’homme mais aussi cette époque si particulière, moment de bascule entre un monde d’avant et un monde d’après, que ce soit sur le plan de la politique, de la société, du droit, ou de l’économie - et dont certains des legs sont encore vivaces.

Que l’on soit « pour » ou que l’on soit « contre », Napoléon reste un mythe. Rappelons à ce titre qu’il fait l’objet d’un article ou d’un livre édité quotidiennement dans le monde. À partir de la présentation des œuvres exceptionnelles qui jalonnent l’exposition, La Villette et la Rmn - Grand Palais, avec les commissaires et nos prestigieux partenaires, avons souhaité alimenter la réflexion, mobiliser les questions posées par les historiens, et laisser le citoyen libre de se faire son opinion sur ce personnage et cette période qui, pour fulgurants qu’ils aient été, ont durablement marqué l’histoire européenne.

Chris Dercon, président de la Rmn - Grand Palais

Didier Fusillier, président de l’Établissement public du Parc et de la Grande Halle de Villette

https://expo-napoleon.fr/2021-une-annee-pour-se-pencher-sur-lhistoire-napoleonienne/

 

A l’occasion du bicentenaire de la mort de Napoléon, La Rmn-Grand Palais et La Villette :

Cette exposition est coproduite par la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, La Villette et Re Re / Adonis avec la participation particulièrement généreuse du musée de l’Armée, du musée national du château de Fontainebleau, du musée du Louvre, du musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau, du Mobilier national, de la Fondation Napoléon et avec la contribution exceptionnelle du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon

L’exposition Napoléon met en scène, à l’occasion du bicentenaire de sa mort, l’invraisemblable destin d’un personnage complexe, qui fut à la fois admiré et controversé, victorieux et défait, héroïque et tragique, dont le romanesque fascine aujourd’hui encore nos contemporains. Elle rappellera ses legs politiques et culturels qui ont durablement marqué certains pays, au premier rang desquels la France, mais aussi les erreurs qu’il a commises.

Du personnage historique à l’homme intime, sa vie sous toutes ses facettes

Cette exposition s’articule autour des parties suivantes : les années d’apprentissage au collège militaire de Brienne ; les campagnes d’Italie (1796) et d’Égypte (1799) ; le coup d’État du 18 brumaire et le Consulat ; l’avènement de l’Empire ; Napoléon intime, ses femmes, Joséphine puis Marie-Louise, son fils légitime, le roi de Rome ; Napoléon, le chef de guerre ; Napoléon et l’Europe, à la tête de laquelle il place ses sœurs et frères ; le déclin de l’Empire, illustré par deux échecs militaires, la campagne d’Espagne (1808) et la campagne de Russie (1812) ; les Cent jours et sa chute définitive après la bataille de Waterloo.

Des invités prestigieux s’exprimeront à propos de certains sujets, croisant ainsi leur regard avec celui des commissaires : les mœurs et la religion, avec l’intervention de Jacques-Olivier Boudon, l’exercice du pouvoir avec Thierry Lentz, et la vie et mort des soldats avec François Houdecek. Dans une partie consacrée au rétablissement de l’esclavage sera projeté un court métrage réalisé par Mathieu Glissant.

Les arts et la vie de cour à travers de nombreux chefs-d’œuvre

Des reconstitutions spectaculaires évoqueront les arts et la vie de cour d’une époque certes brève, seulement quinze ans, mais qui marqua durablement les arts décoratifs. À la suite de la campagne d’Egypte, seront présentés meubles et objets d’art créés dans l’esprit égyptien, tandis qu’un salon montrera l’évolution du style à l’apogée de l’Empire. Une salle du trône côtoiera une table dressée avec les plus riches productions.

Ces espaces seront complétés par de magnifiques vêtements de cour, des armes de luxe, des décorations, des porcelaines de Sèvres, des pièces d’orfèvrerie, jusqu’à une monumentale voiture commandée pour son mariage avec Marie-Louise ainsi que le plus modeste char funèbre utilisé pour ses obsèques à Sainte-Hélène.

S’y ajouteront des objets personnels de l’empereur ainsi que la spectaculaire tente de campagne avec son mobilier d’origine; la guerre ne sera pas absente avec un canon, un caisson à munitions, plusieurs mannequins et la projection sur un écran géant d’une des plus fameuses charges de cavalerie de l’histoire de France, celle de la bataille d’Eylau. Sans oublier les nombreuses sculptures qu’accompagneront les tableaux réalisés par les plus grands peintres de l’époque comme David, Gros ou Gérard.

 

12 DATES CLÉS

1769

Napoléon Bonaparte naît le 15 août en Corse, à Ajaccio, de Letizia et Charles Bonaparte. Il est le deuxième fils d’une famille de huit enfants : Joseph (l’aîné), Lucien, Elisa, Louis, Pauline, Caroline, Jérôme.

1779

Napoléon entre, comme boursier du roi Louis XVI, à l’école militaire de Brienne.

1789

La Révolution française commence. Le 14 juillet, la prison de la Bastille, symbole du pouvoir absolu du roi, tombe.

1796

Le jeune général Bonaparte prend le commandement de l’armée dite « d’Italie », laquelle combat les Autrichiens au nord de la péninsule. Il remporte des victoires phénoménales, à l’origine de sa Popularité, qui lui valent, deux ans plus tard, de prendre la tête de l’expédition d’Egypte.

1799

Napoléon Bonaparte réalise le coup d’Etat dit du 18 Brumaire au terme duquel le Directoire est renversé et remplacé par un Consulat, dont le Premier consul n’est autre que Napoléon lui-même. Il  trente ans.

1804

En moins cinq ans, Napoléon Bonaparte a réformé la France dans des proportions considérables. Au fait de sa gloire, le Sénat le proclame empereur des Français, décision confirmée par un vote populaire. Il est sacré en la cathédrale Notre-Dame de Paris le 2 décembre, en présence du pape

1805

L’empereur affronte les armées russes et autrichiennes à la bataille d’Austerlitz le 2 décembre. Grâce à une stratégie audacieuse, il met en déroute des forces supérieures aux siennes.

1807

Napoléon remporte la bataille de Friedland le 14 juin contre les armées du tsar Alexandre. Vaincue, la Russie est dans l’obligation de signer un traité de paix. Désormais, l’empereur des Français est le maître de la plus grande partie l’Europe.

1812

Alors que le tsar ne respecte pas les termes du traité de paix, Napoléon envahit la Russie à la tête d’une armée colossale. Il ne parvient pas à affronter l’armée russe qui l’attire de plus en plus loin.

Malgré la prise de Moscou, l’empereur est obligé de battre en retraite. C’est un désastre.

1814

Après avoir combattu avec vaillance les Prussiens, les Autrichiens et les Russes sur le territoire national, Napoléon abdique à Fontainebleau le 11 avril.

1815

Après moins d’un an d’exil sur l’île d’Elbe, Napoléon débarque en France en mars et chasse le roi Louis XVIII qui lui avait succédé sur le trône. Après sa défaite à Waterloo le 18 juin, il est contraint à un nouvel exil, définitif, sur l’île de Sainte-Hélène.

1821

Le 5 mai, à 17h49, Napoléon meurt à Longwood sur l’île de Sainte-Hélène.

 

PARCOURS DES SALLES ET TEXTES INTRODUCTIFS

Partie I : Brienne (1779-1784)

En décembre 1778, Napoléon quitte la Corse pour Autun, en Bourgogne. Le futur empereur y reste quatre mois, dans l’attente de son affectation dans une des écoles destinées à préparer les fils des gentilshommes au métier des armes. On relève déjà son caractère ombrageux, mais réservé. Il entre finalement à l’école de Brienne, en mai. Ces années de formation sont une épreuve pour ce petit garçon qui parle français avec un accent corse, lequel suscite des moqueries. Il travaille, lit, apprend.

Quant à ses relations avec ses camarades, elles sont dans l’ensemble mauvaises. Il est l’objet d’un mépris auquel il répond par des réprimandes autoritaires et une assurance déconcertante. Les années 1779-1784 passées à Brienne sont bien celles de la construction d’un caractère, fait de labeur et de détermination, qu’il se muera en une extraordinaire énergie au service de son ambition.

 

Partie II : Un soldat de la Révolution (1795 - 1799)

Comme beaucoup d’officiers de sa génération, Napoléon a profité du contexte de la Révolution française pour réaliser une carrière extraordinairement rapide. Les démissions et les renvois des aristocrates de l’armée ont conduit à une valse de promotions de jeunes généraux. Ainsi en est-il de Napoléon, devenu général de brigade à seulement vingt-quatre ans, après un coup d’éclat stratégique lors du siège de la ville de Toulon alors occupée par les Anglais. Il va à nouveau se distinguer auprès du Directoire à l’occasion d’une révolte de partisans royalistes à Paris en octobre 1795. Responsable de la répression de l’insurrection, il parvient à disperser les émeutiers et à sauver la République. Pour le récompenser, le Directoire lui confie le commandement de l’armée d’Italie. Là encore, Napoléon triomphe, ce qui lui vaut un nouveau commandement, celui de l’armée d’Orient, à la tête de laquelle il mène la campagne d’Égypte, où il subira de nombreuses déconvenues.

 

La campagne d’Italie

Depuis 1793, la Révolution affronte les monarchies d’Europe coalisées. Au nord de l’Italie, elle combat les armées autrichiennes. En mars 1796, Napoléon prend le commandement de l’armée d’Italie. Alors que la troupe est mal équipée, que manquent chevaux et canons, le jeune général parvient à remporter des victoires où il se distingue par sa bravoure et sa proximité avec les hommes, notamment lors de batailles mémorables, Arcole (17 novembre 1796 / 27 brumaire an V) et Rivoli (14 janvier 1797 / 25 nivôse an V). Sa popularité grandit. À son retour, c’est un des généraux les plus célèbres de la Révolution.

 

La campagne d’Égypte

En mai 1798, Bonaparte part pour l’Égypte avec 40 000 hommes. L’objectif est de couper la route commerciale des Indes aux Anglais, contre lesquels la jeune République française est en guerre. Les Français remportent plusieurs batailles, comme celle des Pyramides, s’installent au Caire, mais rencontrent une résistance inattendue des Mamelouks du sultan Murad Bey alliés aux Anglais. La flotte française est détruite. Après une nouvelle campagne en Syrie, Napoléon décide de rentrer en France. L’expédition a néanmoins eu des aspects positifs. Cent soixante-dix savants y ont participé. Ils rentrent avec des objets égyptiens, mais surtout des dessins, relevés, lesquels sont les sources d’un ouvrage fondateur : la Description de l’Égypte. Leurs découvertes passionnent les Français et stimulent l’égyptomanie.

 

Partie III : La République de Napoléon (1799-1804)

Après avoir pris le pouvoir lors du coup d’État du 18 brumaire (9-10 novembre 1799 / 18 et 19 brumaire an VIII), Napoléon devient Premier consul. Il mène une politique de rassemblement sans précédent depuis 1789 : grâce accordée à des prisonniers politiques, retour au fondement de l’égalitarisme républicain, Concordat signé avec le pape, lequel met fin au conflit entre la France et le Saint-Siège. Le Consulat correspond aussi à la fondation de la France moderne : créations de la Banque de France, du corps préfectoral, du Code civil, de la Légion d’honneur, des lycées ou encore du Conseil d’État. Ces réformes s’accompagnent d’un nouveau coup d’éclat militaire avec la victoire de Marengo le 14 juin 1800, lequel ne fait qu’accentuer la popularité du Premier consul. Deux ans plus tard, en mars 1802, il démontre qu’il est également capable d’apporter la paix en signant, avec l’Angleterre le traité d’Amiens, qui marque une pause dans l’affrontement séculaire entre les deux nations depuis le règne de Louis XIV. Ces triomphes lui valent d’être nommé consul à vie la même année.

En dépit de sa modernité, le consulat de Napoléon est un régime contrasté et teinté de mesures régressives. Il rétablit ainsi en 1802 l’esclavage, qui avait été aboli par la Convention en 1794. Dans quelles circonstances Bonaparte rétablit-il l’esclavage ? Quelles sont les actions de l’armée dans les îles où il est à nouveau en vigueur ? Un court métrage réalisé par Matthieu Glissant et une interview des commissaires expliquent et contextualisent cet épisode tragique.

 

Partie IV : L’Empereur : son sacre et le faste de sa cour

Les dernières années du Consulat ont tout d’un régime républicain certes, mais où le chef de l’Etat est prépondérant. Napoléon va franchir un nouveau palier dans le renforcement du pouvoir exécutif en étant désigné empereur. Pourquoi choisir ce titre ? D’abord, pour se distinguer des rois. Ensuite, par souci de continuité. Le royaume de France était déjà qualifié d’« empire » depuis le XVIe  siècle. Le Sénat proclame Napoléon Bonaparte empereur des Français le 18 mai 1804. Le peuple approuve cette décision par un plébiscite pendant l’été. En dépit de ce pas décisif vers la monarchie, la Constitution républicaine du régime est maintenue, de même que le sont les assemblées législatives. Malgré cette transition constitutionnelle irréprochable du point de vue du droit, Napoléon finira par négliger les libertés et à partir de 1810, à instaurer un régime autoritaire.

 

Le sacre de Napoléon

Le sacre a lieu le 2 décembre 1804 en la cathédrale Notre-Dame de Paris. Au faste de la cérémonie répondent un protocole, une étiquette et des symboles qui révèlent la nature du nouveau régime. Il y a bien sûr des références à l’un des derniers empereurs d’Occident, Charlemagne, dans les pas de qui Napoléon veut inscrire les siens, mais aussi à saint Louis, le protecteur de la dynastie des Bourbons, et à la République. Le plus important des symboles est sans doute la présence du pape. Après des années de lutte entre la Révolution et le Vatican, l’Empereur place finalement son règne sous la bénédiction de Pie VII. En dépit de cette main tendue vers l’Église, Napoléon se couronne lui-même, rappelant ainsi que son pouvoir n’émane pas, comme celui des rois, de Dieu, mais de la volonté du peuple.

 

Le luxe sous l’Empire

La cour de Napoléon est la plus luxueuse de son époque. Même s’il n’est pas l’homme le plus raffiné de son temps, ni le plus attaché au faste, il veut ériger la France en vitrine de l’Europe. Les palais ayant été vidés de leur mobilier pendant la Révolution, loisir lui est donné de les aménager d’après un nouveau goût. Pour accomplir ce dessein, il s’appuie sur les anciennes manufactures royales, comme les Gobelins, la Savonnerie ou encore Sèvres. Quant aux artisans, ils exportent leurs produits dans les pays alliés ou soumis. Paris devient le centre commercial de l’Europe. Ainsi, de Rome à Moscou et d’Amsterdam à Munich, le style Empire s’est-il imposé comme une référence obligée.

La période napoléonienne voit l’instauration d’une police politique entérinant un recul certain des libertés politiques. Quelle est la nature du régime instauré par Napoléon ? D’où vient sa réputation d’autocrate ? Comment gère-t-il les oppositions et les antagonismes au sein de l’Empire ? S’il règne selon une constitution, Il peut réussir à contourner les lois. Des idées de 1789 à l’autoritarisme, cette section est l’occasion d’explorer, à travers l’interview de l’historien Thierry Lentz et des commissaires de l’exposition, l’exercice du pouvoir napoléonien sous l’Empire.

 

Partie V : L’Empereur, les impératrices, le roi de Rome

Napoléon Bonaparte épouse Joséphine le 9 mars 1796. Elle est sans conteste la personne avec laquelle il entretient les rapports les plus intimes, les plus francs et les plus durables. Même s’il l’aime, Napoléon doit céder à la raison d’État. Elle ne peut pas avoir d’enfant, ce qui pose un problème de succession à un empire dont la solidité repose aussi sur son caractère héréditaire. Il se sépare de Joséphine en décembre 1809. Son choix se porte sur la fille de l’empereur François d’Autriche, Marie-Louise, qui lui donne l’héritier tant attendu le 20 mars 1811, titré dès sa naissance « roi de Rome ». Napoléon a également eu des maîtresses. Une des plus célèbres est une comtesse polonaise, Marie Walewska, qu’il rencontre à Varsovie et avec qui il a un fils, Alexandre Walewski.

L’ambivalence du régime napoléonien trouve également un écho en matière de mœurs : alors qu’il dépénalise l’homosexualité, Bonaparte codifie dans le même temps des conditions maritales défavorables aux femmes. L’Empire est-il un régime conservateur ? Quel statut le Code civil instaure-t-il pour les femmes ? Quels rapports Napoléon entretient-il avec les religions ? Cette question est abordée par l’historien Jacques-Olivier Boudon et les commissaires dans l’exposition.

 

Partie VI : Le chef de guerre

Napoléon demeure l’un des plus grands stratèges de tous les temps. Son nom, sa silhouette, ses victoires, les pas de sa Grande Armée résonnent dans l’Histoire et font écho aux gloires militaires de la France. Pendant quinze ans, entre 1796 et 1812, son talent lui confère un avantage décisif sur ses adversaires autrichiens, prussiens, russes, espagnols, dépassés par sa vision novatrice de la guerre.

Sous son commandement, l’armée française, renforcée par d’importants contingents alliés, est la plus puissante d’Europe. Napoléon remporte des victoires majeures, à Rivoli (1797), aux Pyramides (1798), à Austerlitz (1805), à Iéna (1806), à Friedland (1807), à Wagram (1809).

 

Napoléon en campagne

Lors des campagnes militaires, Napoléon prend place dans une berline spécialement aménagée pour dormir, lire ou travailler. Parfois, il chevauche au milieu de ses troupes. Lors des haltes, il occupe soit une demeure, soit une grande tente de plusieurs pièces, abritant toutes les commodités nécessaires à la vie de commandant en chef et de chef de l’État. Il y travaille pendant des heures, étudiant la carte du théâtre des opérations et les rapports de ses officiers, sans pour autant renoncer à assumer son rôle de dirigeant politique. Des courriers assurent quotidiennement le trajet entre son bivouac de campagne et Paris.

 

Napoléon et son état-major

Avant chaque campagne, Napoléon détermine les objectifs militaires, ainsi que les moyens humains et matériels nécessaires à leur réalisation. Puis, il transmet ses ordres à son armée en s’appuyant sur une structure de commandement organisée de manière pyramidale au sein de laquelle le grand quartier général impérial occupe le sommet. Napoléon peut compter sur des officiers compétents qui savent exécuter ses ordres. Il sait les utiliser à bon escient et leur attribue des missions en fonction de leur sens tactique ou de leur charisme. Aguerris, ils sont généralement d’une grande bravoure et n’hésitent pas à donner de leur personne sur les champs de bataille.

 

L’armée de Napoléon

Napoléon commande une armée performante façonnée au cours des guerres de la Révolution (1792-1802) et dont il perfectionne l’organisation. Son armée n’est pas uniforme. Elle est composée d’unités d’infanterie, de cavalerie, d’artillerie et du génie ; chaque unité ayant une fonction et une position précises sur le champ de bataille et dans la hiérarchie militaire. Napoléon sait combiner l’action de ces diverses unités selon ses objectifs militaires et les manœuvres de l’ennemi. Entre 1805 et 1812, Napoléon dispose de la plus importante armée d’Europe. Ses effectifs oscillent entre 150 000 et 700 000 hommes (environ 2,5 millions de Français passeront sous les drapeaux).

 

Les victoires de Napoléon

À Aboukir (1er août 1798), puis à Trafalgar (21 octobre 1805), la marine française subit deux défaites majeures. Privé de navires, Napoléon ne peut attaquer les îles Britanniques qui apportent un soutien financier aux ennemis de la France sur le Continent. Il se voit contraint de livrer de nombreuses batailles terrestres contre ses adversaires autrichiens, prussiens et russes entre 1805 et 1809. Napoléon excelle dans ce domaine. La rapidité des déplacements de son armée, la concentration des forces, le choix du terrain, les attaques à répétition, l’exploitation des faiblesses de l’adversaire sont autant d’éléments qui lui permettent de vaincre sur le champ de bataille.

En 1813, alors que l’armée napoléonienne est en pleine campagne d’Allemagne, des caricatures présentant Bonaparte sous la figure d’un ogre corse dévorant de jeunes gens apparaissent. Combien de soldats meurent réellement sur les champs de bataille ? Comment étaient-ils recrutés et quelles relations entretiennent-ils avec les civils ? Une interview de François Houdecek et des commissaires éclaire les visiteurs sur l’ensemble de ces questions.

 

Partie VII : Napoléon et l’Europe (1805-1813)

La conquête de l’Europe par Napoléon est scandée par des batailles décisives. En 1805, il soumet l’Autriche à Austerlitz, en 1806, la Prusse à Iéna, en 1807, la Russie à Friedland. Le voici maître de l’Europe. Pour contrôler ce vaste territoire, il place, à la tête d’États stratégiques, ses sœurs, frères et même le fils de Joséphine : Louis en Hollande (1806), Jérôme en Westphalie (1807), Joseph en Espagne (juin 1808), Caroline et son mari le maréchal Murat à Naples (août 1808), Eugène en Italie (1805) ou encore Elisa en Toscane (1809). Qu’on ne s’y trompe pas, ils ont un pouvoir limité par la centralisation impériale, et ils ne sont aux yeux de l’Empereur que de « super préfets ». Même si l’Empire apporte des bienfaits de la Révolution dans les pays soumis, la domination française provoque un ressentiment qui se retournera contre Napoléon dès que sa puissance vacillera.

 

Partie VIII : Le déclin (1808-1814)

À partir de 1808, les campagnes militaires sont de plus en plus coûteuses en hommes et de moins en moins décisives. Napoléon remporte encore de grandes victoires, notamment à la Moskowa (en Russie), mais l’époque des triomphes à la manière d’Austerlitz ou de Friedland est révolue. La position hégémonique de la France en Europe irrite les autres grandes puissances qui ne désarment pas.

Britanniques, Russes, Autrichiens, Prussiens affrontent les Français et leurs alliés dans de grandes batailles, souvent indécises. Napoléon fait toujours preuve d’une réelle supériorité tactique et stratégique sur ses adversaires, mais l’accumulation des campagnes et des combats affaiblit progressivement son armée qui est décimée en Espagne (1808-1814) et en Russie (1812).

 

La guerre d’Espagne (1808-1814)

En avril 1808, Napoléon force le roi d’Espagne Charles IV et son fils à abdiquer au profit de son frère Joseph Bonaparte. La majeure partie de la population espagnole se soulève au mois de mai 1808. L’armée française et ses alliés alternent batailles rangées et sièges de ville contre l’armée régulière espagnole, alliée aux Britanniques et aux Portugais. Dans les montagnes, des guérilleros harcèlent les troupes napoléoniennes, multipliant les embuscades contre les soldats isolés, les convois de ravitaillement et les courriers. La répression est brutale et fait entrer le pays dans une spirale de violence qui marque profondément les deux camps. Pendant près de sept ans, l’armée de Napoléon s’enlise en Espagne sans parvenir à remporter de victoires décisives.

 

La campagne de Russie (juin-décembre 1812)

Lorsque débute la campagne de Russie en juin 1812, Napoléon dispose de la plus puissante armée jamais rassemblée en Europe. L’armée russe bat en retraite et applique une stratégie de repli défensif et de terre brûlée qui entraîne la Grande Armée de Napoléon jusqu’à Moscou après avoir livré la sanglante bataille de la Moskowa (7 septembre 1812). À l’approche de l’hiver, Napoléon se résigne à quitter la ville. La Grande Armée, harcelée par les Russes, affaiblie par le froid, les maladies et les privations, échappe de peu à l’anéantissement. Forte de 440 000 hommes venus de toute l’Europe en juin 1812, renforcée par plus de 120 000 hommes pendant la campagne, la Grande Armée n’en compte plus que quelques dizaines de milliers en état de combattre en décembre : près de 200 000 soldats de cette Grande Armée ont laissé leur vie dans cette terrible campagne.

 

Défaites militaires, chute politique (1813-1814)

La campagne de Russie renforce la détermination des ennemis de la France qui se liguent tous contre elle. Angleterre, Prusse, Autriche, Russie et Suède forment la sixième coalition antifrançaise. Au lendemain de la bataille de Leipzig (16 - 19 octobre 1813), les coalisés envahissent la France. Leur objectif est de vaincre Napoléon et de le chasser du pouvoir. Face à eux, l’Empereur tente de repousser l’invasion du territoire français, mais son armée, malgré de brillantes victoires, ne dispose plus de ressources pour résister à l’écrasante supériorité numérique des alliés. En mars 1814, les coalisés entrent dans Paris. Napoléon est contraint d’abdiquer. Quelques jours plus tard, Louis XVIII, frère de Louis XVI, monte sur le trône.

 

Partie IX : Les derniers feux (1815)

En avril 1814, Napoléon est exilé sur l’île d’Elbe située au large de la Toscane. Moins d’un an plus tard, il rentre en France et débarque à Golfe-Juan, près de Cannes, à la tête d’une troupe de mille hommes. En quelques jours, il rallie Paris où il reprend le pouvoir. Son succès provoque l’hostilité des puissances européennes qui mobilisent leurs troupes. Le 15 juin 1815, Napoléon prend l’initiative d’attaquer Britanniques et Prussiens dans l’actuelle Belgique. Trois jours plus tard, son armée est vaincue à Waterloo. Napoléon quitte le pouvoir une seconde fois. Les Anglais veulent l’éloigner définitivement et choisissent une île perdue de l’Atlantique Sud, Sainte-Hélène. Napoléon y passe les six dernières années de sa vie, en captivité dans une maison appelée Longwood, entouré de quelques fidèles. Diminué et malade à partir de 1817, il est l’ombre de lui-même. Il meurt à cinquante et un ans, le 5 mai 1821 à 5 h 49 du soir. Dans un premier temps, son décès provoque peu de réactions en Europe. Il faut attendre 1823 et la publication du Mémorial de Sainte-Hélène, récit de son exil par un témoin de première main, le comte de Las Cases, pour que Napoléon retrouve sa popularité. En 1840, le roi Louis-Philippe ordonne le retour des cendres de l’ancien Empereur à Paris, où il repose encore aujourd’hui sous le dôme de l’Hôtel des Invalides.

 

POUR ALLER PLUS LOIN

Site internet de l’exposition https://expo-napoleon.fr/

 

Il présente le parcours de l’exposition, les visites guidées et ateliers, l’application, l’audioguide, les différents types de billets, les actualités et articles thématiques sous forme de magazines. Certains contenus sont relayés sur le site grandpalais.fr.

https://www.youtube.com/watch?v=kIJ8JYkC2Pw&list=PL9LWAQYUI74u34QudNM1h5g035NHQM_Xc  en 0.24  un ensemble pour choisir la visite guidée famille

https://www.ticketmaster.fr/fr/manifestation/napoleon-visite-guidee-famille-billet/idmanif/499542

POUR RESERVATION

https://www.ticketmaster.fr/fr/liste/exposition-napoleon/idlist/2/codtypadh/FTT/numadh/01/codeconf/FTMS01/idtier/27107731

histoire par l’image

https://histoire-image.org/fr

https://histoire-image.org/fr/hors-series/napoleon-bonaparte

87 analyses d’images publiées depuis la création du site sont regroupées et classées de façon thématique. Du général de la République à la chute de l’Empereur, des relations avec l’Église aux grandes batailles, ce hors-série entend éclairer cette figure incontournable de l’histoire de France.

Le Sacre de l’empereur Napoléon et couronnement de l’impératrice Joséphine par David

https://histoire-image.org/fr/etudes/sacre-napoleon?to=animation

panorama de l’art

https://www.panoramadelart.com/

Ouvert en décembre 2011, le site Panorama de l’art s’adresse aussi bien aux enseignants qu’à leurs élèves et couvre l’ensemble de l’histoire des arts, depuis la Préhistoire jusqu’à nos jours. Chaque notice propose une analyse sur une œuvre (peinture, sculpture, architecture, tapisserie, vitrail, arts décoratifs…). Illustrés par des centaines d’images de grande qualité, les contenus sont rédigés par des conférenciers de la Rmn - GP, historiens de l’art et archéologues confirmés, avec la volonté de rendre l’art accessible à tous.

Analyse de l’affiche de l’exposition

https://www.panoramadelart.com/le-premier-consul-franchissant-les-alpes-au-col-du-grand-saintbernard-jacques-louis-david

salle à manger du château de Malmaison

https://www.panoramadelart.com/salle-a-manger-du-chateau-de-malmaison

COMMISSARIAT :

Entretien avec 3 des commissaires de l’exposition

https://expo-napoleon.fr/interview-des-commissaires/

Bernard Chevallier, conservateur général honoraire du Patrimoine, écrit sur :

Joséphine

Marie Joseph Rose de Tascher de la Pagerie naît à la Martinique en 1763, c’est-à-dire huit ans seulement après la reine Marie-Antoinette, et lorsqu’elle épouse Napoléon, elle a déjà trente-trois ans et a vécu plus de la moitié de son existence. Elle est donc une femme ancrée dans le XVIIIe  siècle, ce qui lui permettra plus tard de jouer un rôle important dans la fusion des deux sociétés, celle issue de l’Ancien Régime et celle générée par la Révolution. [...]

Respectée de tous, elle garde sa position d’impératrice et d’amie des rois. Elle fut le grand amour de Napoléon qui rappelait à Sainte-Hélène que « c’était une vraie femme » en ajoutant que « Joséphine était la grâce personnifiée ».

 

Arthur Chevallier, écrivain et éditeur ; introductions aux textes du catalogue sauf mention contraire les textes sont d’Arthur Chevallier

 I. L’écolier corse de Brienne. Les années d’apprentissage : 1779 – 1784

 II. Le soldat de la Révolution. La première campagne d’Italie et la campagne d’Égypte : 1796 – 1799  

III. Le sauveur de la République. Une France modernisée : 1799 – 1804

IV. L’Empereur : son sacre et le faste de sa cour. Un « empereur de 1789 » : 2 décembre 1804

V. L’Empereur, les impératrices, le roi de Rome. Dans l’intimité amoureuse de l’Empereur.

VI. Le chef de guerre. D’Ulm à Wagram : 1805 – 1809

VII. Le conquérant de l’Europe. Les Bonaparte, une famille souveraine : 1805 – 1810

VIII. L’Empereur déchu. De l’île d’Elbe à Waterloo, le déclin et les Cent-Jours : 1808 – 1815

 

Frédéric Lacaille, conservateur général en charge des peintures du XIXe  siècle des châteaux de Versailles et de Trianon ;

https://expo-napoleon.fr/bonaparte-premier-consul-franchissant-le-grand-saint-bernard-le-20-mai-1800/

Grégory Spourdos, adjoint au chef du département des expositions et de la muséographie et chef du pôle muséographiedu musée de l’Armée ;

Hélène Cavalié, conservateur en chef du Patrimoine et directrice adjointe des collections du Mobilier national ;

Jean-Baptiste Clais, conservateur au département des Objets d’art du musée du Louvre ;

Christophe Beyeler, conservateur général du Patrimoine chargé du musée Napoléon Ier et du cabinet napoléonien des arts graphiques du château de Fontainebleau.

Scénographie : groupement concepteur Scénografia – VNT architectes – Hilighting Design – Lundi 8 – Graphica

Le projet scénographique est une subtile alchimie entre la force des œuvres, la qualité des décors et les installations immersives. Les espaces sont généreux et très ouverts favorisant les points de vue et l’avancement dans la vie de Napoléon. Une première salle fait office de timer avec un show son et lumière introductif pour optimiser la fluidité et le confort de visite.

Dès le péristyle de la Villette et l’entrée de l’exposition, le visiteur est absorbé par une perspective où trône sur le long tapis rouge un grand bronze de Napoléon. Le point de vue offert traverse la totalité de l’espace comme un teasing à la visite.

L’exposition s’organise autour d’un élément central s’élevant dans la grande halle de la Villette, à la fois point de gestion de la circulation mais aussi point central du rayonnement de Napoléon : le trône de l’Empereur, entouré d’un impressionnant drapé en octogone. Cette installation spectaculaire permet de distribuer les 9 sections de l’exposition.

L’atmosphère est changeante, en corrélation avec les thématiques, de la ferveur au déclin, de l’intimité au personnage public, du faste à la guerre. Chaque section est ainsi une nouvelle ambiance à la fois dans le style et les couleurs. L’élégance et la sobriété de certaines parties jouent avec des décors contemporains soignés des periodroom pour mettre en valeur et contextualiser les objets. Afin de guider le parcours, des éléments récurrents le ponctuent. Ces points de repères imaginés dans une harmonie globale de l’exposition (les cartes animées, les period room, textes) disposent de leur propre identité. La présentation des objets, la médiation et les installations audiovisuelles sont pensées pour le public attendu. L’exposition Napoléon est aussi une exposition numérique où la place de l’audiovisuel est présente tout au long du parcours. Les moyens de médiation numériques actuels permettent de faire de cette exposition une véritable expérience sensorielle inédite parlant à toutes les générations. Dans un fil narratif proche du cinéma, les dispositifs visuels et sonores alternent entre différents registres : didactique ou émotionnel, calme ou épique.

Le point final de cette épopée offre une image onirique et prégnante de Napoléon.

 

EXTRAITS DU CATALOGUE  -  JEAN TULARD

Editions de la Rmn - Grand Palais, Paris, 2021

https://www.boutiquesdemusees.fr/fr/boutique/musees/grand-palais/

 

D’un centenaire à l’autre

Du bicentenaire de la naissance de Napoléon en 1969 au bicentenaire de sa mort en 2021, cinquante-deux ans se sont écoulés, un demi-siècle qui a vu se succéder en France sept présidents de la République, se faire et se défaire plusieurs majorités parlementaires, s’approfondir les transformations sociales tandis que le numérique supplantait l’imprimé.

L’image de Napoléon en sort-elle modifiée en 2021 ?

[...] Bien sûr, des voix discordantes ont été entendues, mettant en cause l’image du guerrier et celle de l’auteur du Code civil, réducteur des droits de la femme. Le rétablissement de l’esclavage en 1802, séparé du contexte de l’époque (l’esclavage existait alors dans une grande partie du monde), a nui à l’œuvre du légiste héritier de la Révolution française.

[...] Destin exceptionnel que celui de cet homme parti d’une modeste maison de Corse et qui va, à la tête de ses armées, s’installer à Schönbrunn, à Potsdam, à l’Escorial et au Kremlin, avant de finir, loin des Tuileries, à Longwood, dans une médiocre bâtisse balayée par les vents et les pluies de l’île de Sainte-Hélène, prisonnier des Anglais, entouré seulement d’une petite cour de fidèles, exilés comme lui.

À sa chute, il laisse une France qui, au sortir de la Révolution, a été transformée par ses réformes. De nouvelles institutions sont mises en place : Conseil d’État, Cour des comptes, inspection générale du Trésor (par la suite inspection générale des Finances), préfectures, Banque de France…

[...] C’était toute l’Europe continentale qui était alliée ou soumise, une Europe pour la première fois unifiée dans des limites économiques, celles du Blocus continental. Une Europe dont étaient exclues les îles : l’Angleterre, la Sicile et la Sardaigne.

[...] L’écroulement de l’Empire est à la démesure de sa création. Waterloo demeure la bataille la plus évoquée par les peintres, les romanciers et les cinéastes. L’homme mort en 1821, reste la légende.

[...] L’exposition « Napoléon » évoque tous les aspects politiques, militaires, économiques et artistiques de l’un des mythes les plus riches de l’histoire universelle, dans une conception objective et moderne (dispositifs multimédias et sonores, de la symphonie au film).

Napoléon part à la conquête du XXIe  siècle. Chateaubriand l’avait prédit : « Vivant, il a manqué le monde, mort il le possède. »

 

INFORMATIONS PRATIQUES

Grande Halle de La Villette

211 Avenue Jean Jaurès

75019 Paris

 

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