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HISTOIRE, PATRIMOINE, PEINTURE, SCULPTURE, PERFORMANCE,

GIORGIO VASARI LE LIVRE DES DESSINS.

GIORGIO VASARI  LE LIVRE DES DESSINS.
GIORGIO VASARI  LE LIVRE DES DESSINS.
GIORGIO VASARI  LE LIVRE DES DESSINS.
GIORGIO VASARI  LE LIVRE DES DESSINS.
GIORGIO VASARI  LE LIVRE DES DESSINS.
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GIORGIO VASARI  LE LIVRE DES DESSINS.
GIORGIO VASARI  LE LIVRE DES DESSINS.
GIORGIO VASARI  LE LIVRE DES DESSINS.

Destinées d’une collection mythique

> 18 juillet 2022

 

MUSÉE DU LOUVRE – ROTONDE SULLY NORD

Giorgio Vasari a réuni ce qui fut probablement la première collection de dessins fondée sur une logique historisante : le légendaire Libro de’ disegni, qui fait son apparition dans la seconde édition des Vies des plus excellents peintres, sculpteurs et architectes, parue à Florence, en 1568, chez les Giunti. Le 29 juin 1574, deux jours après la mort de Vasari, le Libro fut remis par ses héritiers au grand-duc de Toscane, Francesco I, qui l’avait envoyé chercher. Ensuite, il disparaît.

 

Les grands collectionneurs et connaisseurs des 17e et 18e siècles ont tous rêvé d’acquérir et cru qu’ils possédaient des dessins du Libro. Le plus  célèbre de tous, Pierre-Jean Mariette, fut à la source d’une tradition historiographique qui voyait dans un certain type de montage, ornemental et architecturé, le signe de l’appartenance passée d’une feuille au mythique recueil vasarien.

Mais on sait, depuis qu’en 1950 deux grands savants, Arthur Popham et Philip Pouncey, ont remarqué sur un « montage Vasari » la présence d’un mystérieux emblème, que les choses ne sont pas aussi simples. C’est aux conséquences inattendues de cette découverte, vieille de plus d’un demi-siècle, qu’est consacrée cette exposition organisée par le Louvre et le Nationalmuseum de Stockholm.

 

COMMISSAIRES

Louis Frank, conservateur général au département des Arts graphiques, musée du Louvre

Carina Fryklund, senior curator, département des collections  Nationalmuseum, Stockholm.

 

REMERCIEMENTS

Cette exposition bénéficie du soutien de Canson.

 

CATALOGUE DE L'EXPOSITION

Giorgio Vasari, le Livre des dessins

Sous la direction de L. Frank et de C. Fryklund.

Coédition musée du Louvre éditions / Lienart, 240 p., 130 ill., 29 €

 

PROGRAMMATION AUTOUR DE L’EXPOSITION

LES WEEK-ENDS DU CABINET DES DESSINS ET DES ESTAMPES

2 et 3 avril / 14 et 15 mai

À 10h30, 11h, 11h30 : Mini-visites de l’exposition sur réservation

De 14h à 17h, en continu : propositions d’écriture

VISITE GUIDÉE

Visite de l’exposition

Un dimanche par mois à 11h

CYCLE DE VISITES

Représenter les artistes et leurs œuvres

ATELIER ADULTES

Atelier d’écriture  Laissez libre cours à votre imagination en écrivant sur le thème des mythes et légendes autour des artistes.

Plus d’informations sur les dates sur louvre.fr

AUDITORIUM  MICHEL LACLOTTE - CONFÉRENCE

Jeudi 7 avril à 12h30 Présentation de l’exposition par Louis Frank et Carina Fryklund, commissaires de l’exposition

CINÉMA QUELQUES « VIES D’ARTISTES »

Une sélection de documentaires met en lumière le lien qui unit la vie d’un artiste et son œuvre.

Mercredi 13 avril à 20h Akeiji, le souffle de la montagne

De Mélanie Schaan et Corentin Leconte, Fr., 2020, 72 min.

Vendredi 15 avril à 20h L’Homme qui penche  De Marie-Violaine Brincard et Olivier Dury, Fr.,  2020, 94 min.

Film présenté par Charlotte Garson, Cahiers du  cinéma.

Samedi 16 avril à 15h Ernest Hemingway – 4 mariages et 1 enterrement  De Virginie Linhart, Fr., 2021, 54 min.

Samedi 16 avril à 17h Basquiat, un adolescent à New York De Sarah Driver, É.-U., 2017, 78 min.

Dimanche 17 avril à 15h Céleste et Monsieur Proust De Élisabeth Kapnist, Fr., 2021, 60 min.

Dimanche 17 avril à 17h À quoi pense Madame Manet sur son canapé bleu  De Hervé Le Roux, Fr., 2017, 62 min.

 

CONCERT

VISAGES DE LA RENAISSANCE STILE ANTICO

Josquin des Prés : Extraits de la « Missa Pange lingua », Mille Regretz, El grillo, Salve Regina ; Jean Mouton : Nesciens mater ; Nicolas Gombert : Mille Regretz a 6 ; Roland de Lassus : Veni dilecte mi ; Maddalena Casulana : Vagh’ amorosi augelli, O notte, O ciel, O mar’ ; Jacques de Wert : Gaudete in Domino ; Cipriano de Rore : Descendi in hortum meum ; Adrian Willaert : Vecchie letrose ; Cristóbal de Morales : Jubilate Deo, omnis terra

En quelques années, les Britanniques de l’ensemble vocal Stile Antico se sont imposés comme les nouveaux champions du répertoire de la Renaissance. Pour cette exposition, l’ensemble nous propose un voyage à travers l’Europe musicale de cette période et ses grands compositeurs, naviguant entre répertoire sacré et profane, motets et chansons. Au cœur de ce programme, la figure tutélaire de Josquin des Prés, maître incontesté du contrepoint ayant exercé son talent aussi bien en Flandre qu’en Italie et dont on a fêté en 2021 les cinq cents ans de la disparition.

 

PARCOURS DE L’EXPOSITION

TEXTE DES PANNEAUX DIDACTIQUES DE L’EXPOSITION

INTRODUCTION

En 1554, le duc Cosimo de’ Medici prit à son  service Giorgio Vasari, peintre, architecte et  écrivain, qui venait de faire paraître à Florence un  ouvrage destiné à fonder l’historiographie de l’art  de la Renaissance italienne : les Vies des plus  excellents peintres, sculpteurs et architectes.

Les Vies furent rééditées en 1568, amplifiées et  désormais placées sous le signe de la primauté du  dessin, conçu comme origine et principe de tous les  arts. Vasari ne cesse d’y évoquer un Livre, le Libro  de’ disegni, dans lequel il avait réuni les plus belles  feuilles des maîtres dont il rapportait la biographie  et l’œuvre. Miroir des Vies littéraires, ce « Livre des dessins » en déployait le projet intellectuel et philosophique, celui d’un manifeste de la modernité, dans l’élément graphique.

Vasari, né en 1511 à Arezzo, s’éteignit à Florence le 27 juin 1574. Deux jours plus tard, le Livre fut remis par ses héritiers au grand-duc Francesco I, qui l’avait expressément envoyé chercher. Ensuite, il disparaît.

Les grands collectionneurs et connaisseurs des XVIIe et XVIIIe siècles ont tous rêvé d’acquérir et cru qu’ils possédaient des dessins du Livre. Le plus célèbre d’entre tous, Pierre-Jean Mariette, fut à la source d’une tradition qui voyait dans un certain type de montage, ornemental et architecturé, le signe de l’appartenance passée d’une feuille au mythique recueil vasarien.

1. LE MONTAGE VASARI

En 1730, Mariette donnait la préface d’un volume  d’estampes gravées par le comte de Caylus : le  Recueil de têtes de caractère et de charges dessinées  par Léonard de Vinci florentin. La publication,  révisée en 1767, comprenait des reproductions  d’après des dessins de la collection du financier  Pierre Crozat, attribués à Léonard, et dont  Mariette considérait la provenance vasarienne  comme certaine. Il s’agissait, entre autres, de la  Feuille d’études de têtes avec saint Jean Baptiste et de  la Tête de vieillard, aujourd’hui conservées à  Vienne, à l’Albertina, ici présentées. C’est à cette  occasion que Mariette décrivit le Livre des dessins  et les montages qui, selon lui, en étaient la  caractéristique : Pour les faire paraître avec plus  d’élégance, ils étaient environnés d’ornements dessinés  avec soin par le Vasari ou par ses élèves, et le nom de  l’auteur était écrit au bas de chacun en beaux  caractères.

À ces archétypes érigés en critères de reconnaissance d’un dessin du Livre, les historiens ont ultérieurement rattaché une somptueuse série de montages à motifs d’architecture qui se rencontrent dans les grandes collections publiques et privées.

C’est sur la base de ce qui fut ainsi longtemps appelé « montage Vasari » que fut jusqu’à ce jour restituée l’image du Livre perdu. Mais on verra, dans la suite de cette exposition, que les choses n’étaient pas aussi simples.

2. LE LIVRE DES DESSINS

Les deux montages archétypes de Mariette sont  universellement reconnus comme de la main de  Vasari ou de son collaborateur, Jacopo Zucchi.

D’autres sont proches de ces modèles, comme celui de la Tête de vieillard aux yeux fermés du Nationalmuseum de Stockholm. Tous ont pour caractère la vivacité du trait et la prédominance des figures allégoriques. Ils ne peuvent que désigner des feuilles issues du Livre.

On sait aujourd’hui, en revanche, comme le montrera la section qui suit, que les classiques montages architecturaux furent conçus non pas pour, ou par Vasari, mais pour un autre collectionneur. Seuls doivent donc être désormais réputés provenir du Livre :

- les rares dessins ornés, comme on vient de le voir,  de montages attribuables à Vasari ou à son  entourage ;

- les dessins répondant à une description précise de  la seconde édition des Vies ;

- les dessins préparatoires aux portraits gravés des Vies.

Le Livre de Vasari se réduit ainsi à une trentaine de feuilles certaines. Le petit nombre ici présenté, libéré de la masse qui l’enserrait, suffit à en percevoir l’esprit. Vasari y avait réuni des dessins exprimant au degré le plus élevé les accomplissements de l’art moderne, et qui comptent encore parmi les feuilles les plus brillantes de la Renaissance italienne.

3. L’EMBLÈME DES GADDI

En 1950, deux grands savants, Arthur Popham et  Philip Pouncey, remarquèrent sur le montage « Vasari » d’une A doration de l’Enfant anonyme du British Museum, la présence d’un emblème qu’ils identifièrent comme celui qui figurait au revers de la médaille de Giovanni Gaddi, prieur de la République florentine en 1477 : un phénix perché sur une branche enflammée, sommé du mot, inscrit dans un phylactère, TANT QUE JE VIVRAI.

Popham et Pouncey en déduisirent que le montage avait été réalisé pour Niccolò Gaddi, petit-neveu de Giovanni, et collectionneur fort célèbre en son temps. Ils reconnurent bientôt l’emblème, mais porté par un faucon, sur une Feuille d’études de Giulio Romano, provenant de la collection d’Everhard Jabach, acquise par Louis XIV en 1671, conservée au Louvre et qui comprend un ensemble spectaculaire de dessins à montages d’architecture. James Byam Shaw l’aperçut ensuite sur la double feuille d’Oxford, Christ Church, attribuée à Filippino Lippi.

Les intuitions de Popham et Pouncey, développées  par Andrew Morrogh, à qui l’on doit la  reconnaissance de nouveaux exemplaires de  l’emblème, nous conduisent à donner  définitivement congé au vieux « montage Vasari »,  que nous nommerons désormais « montage Gaddi  ». Ce montage ne signale plus l’appartenance  d’une feuille au Livre des dessins, mais à un  nouvel ensemble : la collection Gaddi. Il n’existe, à  ce jour, plus qu’un seul dessin du Livre dont on  puisse affirmer qu’il a ensuite appartenu à la  collection Gaddi.

Il n’existe, à ce jour, plus qu’un seul dessin du  Livre dont on puisse affirmer qu’il a ensuite appartenu à la collection Gaddi.

4. LA COLLECTION GADDI

Niccolò di Sinibaldo Gaddi, né en 1537,  appartenait à l’une des familles les plus fortunées de Florence. Familier du duc Francesco, homme d’une extraordinaire érudition, il avait une passion absolue pour les arts. Afin d’abriter ses prodigieuses collections d’antiques, d’archéologie, de médailles, de gemmes, de peintures, de dessins, de livres, d’instruments de musique, il fit construire par Giovannantonio Dosio, en face du palais familial de la piazza Madonna degli Aldobrandini, un second palais, la Casa dell’Orto, ainsi nommée parce qu’elle dominait un merveilleux jardin de simples, de végétaux rares et de plantes exotiques. La Casa dell’Orto est désormais bien connue, grâce aux inventaires qui en furent dressés en 1591 et en 1628.

La collection Gaddi, bien qu’ordonnée sur les modèles des Vies et du Livre, fut essentiellement l’œuvre de Niccolò, qui la constitua avec l’aide d’un puissant réseau d’artistes et d’antiquaires. Elle présente un accent particulier sur l’art de l’Émilie et de l’Italie du Nord. Les dessins étaient rangés dans des portefeuilles, montés sur le recto et le verso de grandes feuilles libres à fonction scénographique, ornées, sur chaque face, du fameux encadrement architectural à la plume et à l’encre rehaussé de lavis. L’espace imaginaire des montages Gaddi offre des traits paradoxaux et déploie avec virtuosité tout le vocabulaire de l’ornement contemporain. Ces montages portent une attribution, inscrite dans un cartouche, et arborent parfois le portrait de l’artiste tiré des gravures des Vies.

5. DISPERSION

Le Livre des dessins fut, selon toute vraisemblance, démembré par le duc Francesco et ses successeurs immédiats. Les voies de leur dispersion ultérieure sont obscures. Certains sont probablement encore à découvrir, notamment dans la collection des Offices.

Niccolò s’étant éteint sans descendance mâle le 14 juin 1591, ses biens échurent, en vertu de son testament et à charge de relever le nom des Gaddi, aux descendants de sa sœur Maddalena, épouse de Jacopo Pitti. Vers 1636-1637, les dessins furent pour l’essentiel vendus par l’héritier des Pitti Gaddi, Jacopo di Camillo, au plus illustre des collectionneurs anglais : Thomas Howard, comte d’Arundel. Leur dispersion s’accélère après la mort d’Arundel en 1646. L’ensemble le plus vaste, acquis par Everhard Jabach, se trouve aujourd’hui dans les collections du Louvre. Au XVIIIe siècle, à Paris, Pierre Crozat recueillit de nombreuses feuilles provenant, croyait-on, du Livre vasarien.

Ces feuilles furent notamment achetées, en 1741, par Pierre-Jean Mariette et par le comte Carl Gustaf Tessin, ambassadeur de Suède à la cour de Louis XV. Les dessins de Tessin passèrent, en 1750, à Adolf Fredrik, prince héritier de Suède. Ils ont été transférés au Nationalmuseum en 1863.

La plupart des feuilles du Livre de Giorgio Vasari et de la collection Gaddi ont perdu leur montage d’origine. Tel est le cas de celles qui sont présentées dans cette dernière salle, et que la tradition a associées au Livre des dessins. Elles sont, aujourd’hui, orphelines de leur plus ancienne provenance.

Le prestige des dessins du Livre de Vasari, fréquemment exposés, ainsi que leur fragilité, souvent, rendent particulièrement difficile l’obtention de leur prêt. Ces difficultés ont été accrues par les conséquences organisationnelles de la pandémie de Covid-19. Enfin, les feuilles réunies en vue de cette exposition ont été en partie distribuées entre Paris et Stockholm. Telles sont les raisons du nombre réduit des œuvres provenant du Livre des dessins ici présentées. On trouvera l’ensemble reproduit au catalogue de l’exposition.

 

CREDITS VISUELS

1. Leonardo DA VINCI (Vinci, 1452 – Amboise, 1519) (?) Attributions modernes : d’après Leonardo da Vinci (Études de têtes) ; Francesco Granacci (Saint Jean Baptiste) Saint Jean Baptiste enfant Pierre noire, plume et encre brune, lavis brun H. 14,3 ; L. 11,5 cm Complété en partie supérieure Huit dessins collés en plein sur une feuille du Libro de’ disegni, reprise par Mariette : encadrement ornemental à la plume, à l’encre brune et au lavis brun, attribué à Jacopo Zucchi ; agrandi et augmenté par Mariette d’un cartouche à la plume, à l’encre noire et au lavis gris H. 49,3 ; L. 37,3 cm Vienne, Albertina, 14179 © The Albertina Museum, Vienna

2. Sofonisba ANGUISSOLA  (Crémone, 1531-1532 – Palerme, 1625) Jeune fille se riant d’un enfant mordu par une écrevisse Vers 1554 Pierre noire H. 33,3 ; L. 38,5 cm Naples, Museo e Real Bosco di Capodimonte, Gabinetto Disegni e Stampe, GDS 1039 © Photo SCALA, Florence, Dist. RMN-Grand Palais, image Scala

3. Giovanni Antonio BAZZI, dit Sodoma (Vercelli, 1477 – Sienne, 1549) Extase de sainte Catherine de Sienne Étude pour la fresque de la  chapelle Santa Caterina, à  l’église San Domenico de  Sienne  Pierre noire, rehauts de  blanc, sur papier bleu  H. 41,7 ; L. 26,6 cm  Londres, The British  Museum © The Trustees of   the British Museum

4. Giulio CLOVIO

(Grižane, Croatie, 1498 – Rome, 1578) Le Christ mort soutenu par saint Jean et pleuré par les Saintes Femmes Vers 1551-1553 Pierre noire H. 24,1 ; L. 19 cm Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques © RMN - Grand Palais (Musée du Louvre) / Michel Urtado

5. Girolamo SICIOLANTE  DA SERMONETA  (Sermoneta, 1521 – 1575)  Pépin le Bref menant captif  Astolphe, roi des Lombards, et  remettant à l’Église l’exarchat  de Ravenne  Étude pour la fresque de la  Sala Regia au Palais du  Vatican  Vers 1563-1565 Plume et  encre brune, lavis brun,  rehauts de blanc, tracé  préparatoire à la pierre noire, sur papier lavé d’ocre jaune.

Mise au carreau à la pierre noire. Collé en plein sur montage Jabach H. 45,5 ; L. 42,8 cm Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques © RMN - Grand Palais (Musée du Louvre) / Thierry Le Mage

6. Girolamo Francesco Maria  MAZZUOLA, dit  PARMIGIANINO (Parme,  1503 – Casalmaggiore, 1540)  Attributions modernes :  Parmigianino ; Anonyme  d’Italie du Nord  Portrait de Valerio Belli  Vicentino  (vers 1468-1586)  Sanguine. Encadrement  ornemental à la plume, à  l’encre brune et au lavis  brun, attribué à Giorgio  Vasari ou à son atelier  H. 15,8 ; L. 12,7 cm (ovale)  H. 27,3 ; L. 24,6 cm  (montage)  Rotterdam, Museum  Boijmans van Beuningen  © Collection Museum  Boijmans Van Beuningen, Studio Tromp

7. Sans attribution, puis attribution moderne, Domenico Bigordi, dit Domenico GHIRLANDAIO (Florence, 1449 – 1494) Tête de vieillard aux yeux fermés Étude préparatoire au Portrait de vieil homme et d’enfant du musée du Louvre Vers 1490 Pointe de plomb, pointe d’argent, rehauts de blanc, sur papier préparé rose. Collé en plein sur une feuille du Libro de’ disegni : encadrement à la plume et à l’encre métallo-gallique, lavis gris-brun, sur tracé préparatoire à la pierre noire, attribué à Giorgio Vasari ou à Jacopo Zucchi H. 28,8 ; L. 21,4 cm (ovale) H. 29,5 ; L. 34 cm (montage recoupé) Stockholm, Nationalmuseum ©Nationalmuseum / Cecilia Heisser

8. Andrea DEL SARTO  (Florence, 1486 – 1530)  Dragon dévorant un serpent.  Portrait d’Andrea del Sarto  gravé sur bois par Cristoforo  Coriolano (?), en partie  Sanguine. Recoupé et complété afin d’être inscrit dans un cercle et collé en plein sur une feuille de montage Gaddi : encadrement ornemental à la plume, à l’encre brune et au lavis brun Diamètre 27,5 cm H. 55,7 ; L. 41,2 cm (montage) Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques © RMN - Grand Palais (Musée du Louvre) / Michel Urtado

9. Francesco DE’ ROSSI, dit  SALVIATI (Florence, 1510 – Rome, 1563) Nu féminin voilé Sanguine, traces de pierre noire, tracé de stylet en partie supérieure. Collé en plein sur une feuille de montage Gaddi, reprise par Jabach : encadrement architecturé à la plume, à l’encre brune et au lavis brun ; bande dorée Jabach H. 41,5 ; L. 25,5 cm H. 59,9 ; L. 45,8 cm (montage) Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques © RMN - Grand Palais (Musée du Louvre) / Michel Urtado

10. Felice PINARICCIO  (actif à Bologne, 1577)  Le Mariage mystique de sainte  Catherine d’Alexandrie  Plume et encre grise, lavis  gris, traces de pierre noire  (?). Collé en plein sur une  feuille de montage Gaddi,  reprise par Jabach : encadrement ornemental à la  plume, à l’encre brune et au  lavis brun ; bande dorée  Jabach  H. 33 ; L. 24,5 cm H. 59,9 ;  L. 46 cm (montage)  Paris, musée du Louvre,  département des Arts  graphiques  © RMN - Grand Palais  (Musée du Louvre) / Michel  Urtado

11. Giulio DEL MORO (Vérone, 1555 – Venise, 1616) Attribution moderne : Marco del Moro (Vérone [?], vers 1537 – après 1586) Diane et Endymion ou Vénus et Adonis Plume et encre brune, lavis bleu, rehauts de blanc, sur papier brun. Collé en plein sur une feuille de montage Gaddi, reprise par Jabach : encadrement ornemental à la plume, à l’encre brune et au lavis brun ; bande dorée Jabach H. 37 ; L. 26,1 cm H. 60 ; L. 46 cm (montage) Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques © 2007 Musée du Louvre-High MuseumPeter Harholdt

 

POUR EN SAVOIR PLUS

https://www-nationalmuseum-le.translate.goog/?_x_tr_sl=sv&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=sc

Le Musée national est situé au centre de la ville de Stockholm, sur Blasieholmen en face du Palais Royal. Il est facile de s'y rendre en métro, en bus, en ferry ou à vélo. C'est aussi agréable de se promener ici, peu importe où vous êtes en ville!

http://editions.louvre.fr/fr/les-ouvrages/catalogues-dexposition/artistes/giorgio-vasari-le-livre-des-dessins.html

Giorgio Vasari, le Livre des dessins Destinées d'une collection mythique

Auteur(s) : Louis  Frank, Carina Fryklund  29.00 € TTC

Giorgio Vasari a réuni ce qui fut probablement la première collection de dessins fondée sur une logique historisante : le légendaire Libro de' disegni, conçu comme parallèle à la seconde édition des Vies des plus excellents peintres, sculpteurs et architectes, parue à Florence, en 1568, chez les Giunti.

 

Vasari ne cesse de mentionner, dans cette seconde édition des Vies, qu'il possède dans son Livre des dessins - in nostro Libro de' disegni - des feuilles de l'artiste dont il est en train de rapporter la biographie et l'œuvre, et décrit certaines d'entre elles avec plus ou moins de précision.

Mais les cas dans lesquels il a été possible de leur faire correspondre une œuvre conservée de nos jours sont relativement rares. Ainsi, dans la Vie de Giulio Romano, Vasari décrit-il, au plafond de l'une des salles du Palazzo Te de Mantoue, une peinture à l'huile représentant la Chute d'Icare, dont il indique, pour finir : « Et dans notre Livre des dessins de diffé­rents peintres, est le dessin même de cette fort belle histoire, de la propre main de Giulio ».

LE DESSIN SE TROUVE AUJOURD'HUI DANS LA COLLECTION DU LOUVRE.

Actuellement sont recensés, au total, seize de ces dessins identifiés grâce au témoignage de Vasari, dont : le Projet pour le monument équestre de Francesco Sforza par Piero del Pollaiuolo (Albertina), la Judith de Mantegna (Offices), la Tête de femme attribuée à Verrocchio (Louvre), le Mercure purgé de Peruzzi (Louvre), le Jeune garçon pincé par une écrevisse de Sophonisba Anguissola (Naples, Capodimonte), la Vierge de Miséricorde de Rosso (Louvre), la Pietà de Clovio (Louvre) et Pépin triomphant d'Astolphe, roi des Lombards de Girolamo Siciolante da Sermoneta (Louvre).

 

INFORMATIONS PRATIQUES

Tarif (musée + exposition) 17€  Durée moyenne 1 h. Lieu ROTONDE SULLY

Réservation d’un créneau horaire obligatoire  en ligne sur htpps://www.louvre.fr y compris pour les bénéficiaires de la gratuité. Gratuit pour les moins de 26 ans résidant dans l’un des pays de l’Espace Economique Européen.

Préparation de votre visite sur htpps://www.louvre.fr

Adhésion sur htpps://www.amisdulouvre.f

 

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